Sujet: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Dim 8 Fév - 16:50
*mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? ✩
Ishild & Robinson
Izi chantonnait. Oui, chantonnait. Finie la façade froide et insensible, avec un rictus méprisant sur les lèvres. En ce moment, ses yeux bleus brillaient de mille feux alors qu'elle fixait le gâteau dans le four, qui était en train de délicieusement gonflé. C'était le bazar dans la cuisine, mais il n'y avait personne pour le lui reprocher. Personne pour la surprendre ainsi, alors qu'elle succombait à un de ses péchés mignons : la nourriture. Personne à la voir les cheveux relevés en un chignon mal habile, habillée d'un tablier, de la farine sur le visage. Quoi de plus normal, d'ailleurs. L'heure du repas était loin derrière, les cuisines étaient donc désertes. Et en ce soir de weekend, presque deux heures avant le couvre-feu, la plupart des élèves préféraient être avec leurs semblables, à faire la fête ou à simplement se rassembler autour d'un bête jeu vidéo.
Peu importe, elle s'en fichait royalement. Pas qu'elle n'avait pas d'amis - - si elle pouvait qualifier ainsi ceux à qui elle faisait des misères chaque jour depuis son arrivée à l'académie, il n'y a pas si longtemps - - mais elle salivait à la perspective de goûter au chocolat fondant. Le doux tintement du minuteur du four la fit se redresser, toute guillerette. Un immense sourire sur le visage, la jeune femme enfila les mitaines et ouvrit la porte, laissant se répandre une effluve chocolatée dans toute la pièce. Habilement, car ce n'était pas la première fois qu'elle se laissait aller à ce qu'elle aime vraiment faire, même en cachette, elle sortit le gâteau du four, refermant d'un coup de hanche la porte de ce dernier. Izi se retourna alors, dans l'intention de déposer son précieux trésor sur le comptoir, mais manqua de le renverser ... lorsqu'elle tomba nez à nez avec un autre élève.
electric bird.
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Dim 8 Fév - 19:16
hrp : j'espère que ça ira, ça fait grave longtemps que j'ai pas rp à la deuxième personne
mais qu'est-ce que tu regardes toi ?
Ouais bon. Ton truc à toi, c'est de rester seul ce soir. Pas spécialement parce que t'aimes pas les autres, ils sont joyeux et ils sont gentils, ils font tous la fête dans la salle commune. Ouais, parce que faire la fête pendant le week-end, c'est bien connu : ça détend. Ton absence, elle se fait certainement remarquer parce que plusieurs élèves sont venus te voir durant toute la semaine pour t'inviter à la fête. Et toi, comme à ce moment là t'étais de bonne humeur, t'as souris, et t'as répondu positivement pour leur faire plaisir. Sauf que, le week-end venu, t'avais plus envie de rien faire et d'ailleurs, tu fais plus rien.
Là t'es dans ta chambre, et à la fête tu dois passer pour la rose solitaire qui ne se mêle pas aux autres pâquerettes parce qu'elle pense être plus somptueuse et plus intelligente que toutes les autres. Sauf que c'est pas ça, dans ta tête, t'as juste envie de rester peinard à flâner devant la fenêtre de ta chambre ou sous la couverture de ton lit. Ce soir, c'est particulier, t'as envie de voir personne.
Pourtant, au bout d'une demie heure de flânage aussi intensif qu'ennuyant, t’entrouvres la porte de ta chambre et tu jettes un regard innocent dans le couloir. À droite puis à gauche, c'est vide de monde et tant mieux. Tu sors de ta chambre avec une coiffure approximative et le look du dimanche – un t-shirt blanc et un pantalon noir quelconque – et à tâtons tu avances dans le couloir froid et désert. On pourrait croire que tu fais attention de ne pas te faire voir par personne, et c'est ce que tu fais. T'as mangé plus tôt dans la soirée, et le couvre-feu n'est seulement que dans deux heures, mais la direction de cette escapade reste les cuisines : c'est connu, t'es un grand gourmand. Tu dévores la nourriture comme tu dévores les pages de tes livres préférés, et sincèrement tu pourrais lire toute une journée toute la journée que t'en serais jamais dégoûté.
Enfin t'arrives devant les cuisines et déjà tes narines sont prisent d'assaut par l’enivrante et douce fragrance du sucre. Il y a comme le douillet du chocolat dans l'air, et si t'aurais été un chien tu te lécherais actuellement les babines. C'est ironique, parce que t'aimes pas tellement les chiens tu préfères les chats mais ce n'est qu'un détail comme un autre. Avant de pénétrer dans le panthéon de la nourriture, tu te retournes et tu jettes un dernier coup d'oeil dans l'obscurité des couloirs éclairés à la faible lueur de quelques lampes à bougies, puis tu pousses les portes avec ton dos et tu te faufiles, ninja, derrière un comptoir. L'endroit est sombre pourtant quelques lumières sont allumées et tu suis leur éclat pour bientôt tomber nez à nez avec une demoiselle.
Là, et tu sais pas pourquoi, tu bouges plus. Elle pourrait être professeur auquel cas elle pourrait faire perdre des points à ta maison, donc t'aurais mieux fait de prendre tes jambes à ton cou tout en espérant qu'elle ne t'aies pas reconnu mais, hiératique, tu ne fais mouvements. Ce qui te fait tenir sur place, c'est bien l'alléchante pâtisserie qu'elle tient entre ses gants de cuisine, et qui sort tout juste du four. Tu peux encore entendre le crépitement et voir la fumée qui s'en échappe avec agilité.
« C'est marrant parce que... je pensais être seul. »
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Dim 8 Fév - 19:52
*mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? ✩
Ishild & Robinson
hors jeu ; eh bien je ne connaissais pas cette manière de jouer ! j'aime bien Pour ma part, je suis désolée si mes réponses peuvent te sembler courtes, surtout à comparer aux tiennes
Il y avait quelqu'un. Là, juste là, en plein en face d'elle. Un garçon. Débraillé. Tout aussi surpris qu'elle. Izi ne savait pas qui il était. Elle ne l'avait pas vu dans son qg, mais il pouvait tout aussi bien être un nouveau dont la tête ne lui revenait pas. Ce n'était pas comme si elle s'intéressait aux autres, à moins qu'elle sente qu'ils étaient une menace contre sa performance scolaire. Alors, si elle se rendait compte que c'était un Minspic ... Ces fourbes. Ils ne devaient pas lui faire de l'ombre, elle était compétitive, et elle devait l'avouer, ils étaient intelligents.
« C'est marrant parce que... je pensais être seul. »
Une claque. Il pouvait tout aussi bien lui en donner un là maintenant. Se rendant compte qu'il y avait quelqu'un qui la voyait ainsi, aussi débraillée - et souriante - que ça, Ishild se raidit. Ses traits se fermèrent et un rictus hautain étira ses lèvres, remplaçant ce sourire détendu. Mais elle était coincée. Elle avait ce gâteau entre les mains, un peu de rangement à faire ... La demoiselle ne pouvait pas tout simplement tourner superbement les talons pour disparaître, tout en beauté. Elle devait y faire face. Poussant un soupir irrité, elle grogna :
« Oui, et bien tu ne l'es pas. »
Cela pouvait paraître tellement superficiel, exagéré et futile de sa part, mais il fallait la comprendre. Se faire envahir son espace, son petit moment de solitude où elle pouvait être ce qu'elle voulait, à l’occurrence une bonne cuisinière qui adore manger, surtout du sucré, la mettait en rogne. Détournant le regard, le menton relevé, elle déposa délicatement son gâteau sur une plaque. Tant pis. Elle n'allait pas abandonner sa planque parfaite qu'étaient les cuisines. Quitte à inclure l'autre dans son espace personnel. Elle avait trop envie de goûter à ce qu'elle venait de préparer, les effluves toujours aussi tentatrices. Tendant alors la main dans sa direction, toujours sans le regarder, elle clama :
« Fourchette. »
Bah oui, elle pouvait bien l'utiliser. Et puis, il bloquait le passage vers les ustensiles qui lui permettraient de faire libérer la chaleur bouillonnante encore présente dans son chef-d'oeuvre. Autant qu'il se rende utile, maintenant qu'il était là.
electric bird.
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Dim 8 Fév - 22:53
hrp : t'inquiètes cocotte, tes réponses sont parfaites ♥
mais qu'est-ce que tu regardes toi ?
C'était marrant parce que tu pensais être seul, mais comme le fit remarquer la demoiselle qui était en face de toi, tu l'étais pas. D'ailleurs, on aurait plus dit qu'elle grognait contre toi, mais ce n'était qu'un détail qui te passait par dessus la tête parce que finalement, sur le moment, tu écoutas plus ton ventre qui criait famine que cette gracieuse demoiselle qui avait l'air contrarié de ta présence. Qu'est-ce que ça pouvait bien te faire ? Rien, évidemment, parce que tu voulais plus taper un croc dans son moelleux au chocolat que lui taper la discute.
Elle tourna les talons, nonchalante, et ton regard ne put s'empêcher de suivre avec avidité ce gâteau au chocolat qui laissait son arôme s'éparpiller dans l'atmosphère. Elle était peut être désagréable, mais visiblement bonne cuisinière et c'est ce qui t'intéressait. Mais t'as ta dignité, Robinson, et fort heureusement tu ne t'es pas laissé amadouer par le doux arôme que délivrait cette pâtisserie de haut niveau. Tu es resté fidèle à toi même, tu n'as rien dit et tu n'as fait que suivre les mouvements d'une élève qui ne s'était même pas présentée. Enfin, rien ne l'y obligeait, mais par simple politesse, elle aurait pu le faire. Elle, qui de surcroît, se montrait hautaine, n'avait aucune envie de se montrer accueillante. Pourtant, vous étiez tous les deux dans les cuisines dans le même but, c'est dommage, vous auriez pu bien vous entendre mais tu n'avais pas envie de faire des efforts avec une personne qui ne daignait mettre sa mauvaise humeur de coté pour montrer un semblant de sourire. Alors tout ce que tu fis, c'est attendre. Attendre que cette demoiselle s'écarte, peut-être pour te laisser passer, attendre qu'elle change d'humeur, attendre qu'elle te propose un morceau de ce bon gâteau qu'elle venait de confectionner avec appétit.
Attendre. Finalement tu n'attendis pas longtemps parce que celle qui se voulait blonde et agréable à regarder décida de pointer du doigt les ustensiles derrière toi, et de te demander avec impolitesse une fourchette.
Tu soupiras. Puis tu te retournas, et t'empoignas un couteau. Ce n'était pas ce qu'elle t'avait demandé, mais tu le fis tout de même, et de doigts balancé en arrière tu attrapas le manche d'une fourchette. Puis, tu te tournas de nouveau vers elle. Elle qui était hautaine, nonchalante, et bien d'autres choses encore. Elle qui, au-delà de ses capacités de cuisinière, ne devait guère être plus intelligente qu'un carreau de chocolat et pourtant, t'aimes ça le chocolat. Mais elle, déjà, tu ne l'aimais pas. T'aurais pu l'ignorer, quand elle t'a ordonné le couteau, mais tu l'as pas fait. C'est juste que t'as pas l'esprit puéril, et que t'es certainement pas venu ici pour créer conflit, mais bien pour rassasier la poignante faim qui creusait ton estomac un peu plus chaque minute. Lentement tu approchas la demoiselle, et innocent tu passas ta tête au dessus de son épaule, et le bras à coté du sien pour tendre les ustensiles.
« Tu l'as pas demandé, mais je t'ai pris un couteau. C'est… utile, tu sais, si tu veux couper une part. »
Là, franchement, tu cherchais la merde. Et sincèrement encore, tu risquais de t'attirer les foudres de sa colère en la prenant pour une débile, mais tu n'avais pu empêcher ce dédain faire vibrer tes cordes vocales. Ensuite, tu lui tournas le dos et tu t'approchas du comptoir derrière toi : elle n'allait certainement pas te passer une part de son gâteau après ça, et tu le compris.
« Tu dois être une Drathem j'parie. »
Et là bien entendu, tu laissais sous-entendre que t'étais un Minspic parce qu'en règle général, vous et les Drathems, c'est un peu la guerre. Vous ne vous appréciez pas parce que, vous, les verts, vous aimez pas les personnes simples d'esprits. Et eux, les rouges, ils n'aiment pas les personnes pète-secs.
« Mais bon, c'est marrant parce que, je suis le seul ici. »
Ce que tu voulais sous-entendre, c'est que t'étais la seule personne dans les cuisines qui pouvait encore se servir de ses neurones. Sérieux, Robinson, tu cherches.
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Mar 10 Fév - 3:39
*mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? ✩
Ishild & Robinson
Elle était là, la main tendue, un sourcil relevé, avec l'air clairement énervé. La proximité de son gâteau favori n'aidait pas du tout. La demoiselle ne s'était pas donné tout ce mal pour voir le résultat fumer sous son nez. Elle observa néanmoins un peu moins sauvagement le nouveau venu alors qu'il lui tournait le dos. Relâchement qui ne dura qu'une fraction de seconde, puisqu'il revint vers elle, la frôlant un peu trop près à son goût, pour lui donner une fourchette et un couteau.
« Tu l'as pas demandé, mais je t'ai pris un couteau. C'est… utile, tu sais, si tu veux couper une part. »
Il la cherchait. Elle aurait pu s'énerver. Lui aurait pu tout simplement tourner les talons. Mais ils étaient là. Tout aussi dédaigneuse que lui, elle empoigna les ustensiles et déposa le couteau.
« Libre à toi de t'enflammer le gosier ... Tout est dans la patience que l'on fait preuve ... »
Si la première phrase avait été quelque peu ... incendiaire, Ishild avait prononcé la dernière d'une voix un peu moins hargneuse. C'était toujours ainsi quand elle parlait de cuisine. Son dada. Mais ça, elle ne l'avouerait jamais. Vivre dans un milieu riche ne donnait pas le droit à ce genre de plaisir.
« Tu dois être une Drathem j'parie. »
Une deuxième pique. Et Izi comprit facilement le sous-entendu. Pendant une fraction de seconde, ses lèvres se retroussèrent en une mimique de mépris. Un Minspic. Sérieusement, elle ne pouvait pas les blairer. Certes, elle était imbuvable, mais elle ne tolérerait jamais d'être reléguée en seconde zone. Elle comptait vraiment être la première dans tout, même si quelqu'un de rationnel, ce qu'elle était généralement, saurait que c'était parfaitement impossible.
« Mais bon, c'est marrant parce que, je suis le seul ici. »
Une troisième et c'était la guerre. Izi profita d'être de dos pour arborer un grand sourire démoniaque. Et puis, tout doucement, avec dextérité, elle perça à l'aide de la fourchette de minuscules trous dans le gâteau, de telle sorte qu'ils restent invisibles et qu'ils ne gâchent pas la présentation. Aussitôt, le chocolat fondant en ébullition libéra une nouvelle salve de parfum sucrée. Elle avait bien noté que le vert avait fixé le dessert en arrivant.
« Mmm ... Je dois avouer qu'il est plutôt réussi. »
Elle l'avait fait une centaine de fois, c'était une des recettes de sa mère, alors elle s'appliquait au maximum à chaque fois. La demoiselle jeta un bref coup d'oeil à l'élève sans nom, un sourire satisfait sur le visage.
electric bird.
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ? Mer 11 Fév - 4:55
mais qu'est-ce que tu regardes toi ?
Pour être aussi méprisable, elle ne pouvait être qu'une Drathem. Ils étaient tous si méprisables dans cette maison, parce qu'ils n'avaient pas plus de deux neurones de jugeote. Et cette frêle pâquerette qui voulait se montrer plus forte et plus dure que les autres, tu l'as trouvait bien ridicule. Elle avait réellement un souci parce que, franchement, t'avais rien fait de plus ou de moins qu'elle : t'avais simplement rejoint les cuisines parce que ton ventre te l'avait dicté, tout comme ce que cette Drathem avait fait. Elle avait même été plus loin puisqu'elle n'avait pas hésité se faire un gâteau – qui paraissait délicieux – et son esprit de compétition devait certainement lui interdire de partager puisqu'elle ne t'en proposa même pas une petite part.
Tu n'avais pas besoin d'elle pour remplir ton estomac, tu savais te débrouille seul avec ce que t'avais sous les mains. À l'heure actuelle, sous tes doigts, y avait pas grand-chose : des ustensiles, un plan de travail. Mais heureusement pour toi, tu connaissais les cuisines par coeur pour y avoir séjourné de longues heures après le couvre-feu pour te bouffer les réserves, parfois même tu devais t'y cacher parce que le concierge rôdait et c'était pas un marrant, ce concierge là. Il était même plutôt barré comme gars, enfin à ce qu'on disait, tu lui avais jamais réellement parlé. Soit, tu attrapas le paquet des pains de mie dans un coin et dans l'autre, du coté du frigo, tu découvrais des restes de jambon. C'était suffisant et tu commenças à préparer ton casse-dalle quand une alléchante odeur emplit l'air, puis tes narines et enfin tout ton corps : c'était l'odeur moelleuse et agréable du chocolat chaud encore frissonnant. Par réflexe, ta langue balança une couche visqueuse sur tes lèvres quand t'entendis la voix de la Drathem folâtrer une certaine intonation vicieuse.
« Ouais, définitivement, t'es bien une Drathem… Ca ne vous arrive jamais d'agir intelligemment ? Enfin j'sais pas, c'est... »
Ouais, enfin, t'avais vachement les boules quand même. T'avais faim, et elle était même pas capable de faire preuve de bon sens envers toi.
Sur le coup, tu ne compris rien, mais finalement il n'y avait rien à comprendre : visiblement, c'était le destin. C'était le destin qui voulait que vous, Minspics, ne vous vous entendiez pas avec eux, Drathems. C'était l'incroyable destin, un destin façonné par le Miaouss du directeur qui vous avait mis dans ces maisons. Mais pourtant, et t'avais envie de le gueuler, t'en avais marre. Marre de cette guerre froide, cette guerre zombifique. Elle était zombifique, parce qu'il n'y avait aucun partie capable de sortir une raison valable à ce no man's land entre vous. Pourtant, vous étiez élèves dans la même école, pratiquement pour les mêmes raisons et c'était fichtrement ridicule de faire perdurer une guerre qui n'avait ni queue ni tête.
« Finalement, pourquoi tu m'en veux ? T'aimes pas ma tête ? C'est parce que je suis un Minspic ? Pourtant tu le savais pas quand tu m'as vu. C'est pas un peu ridicule !? »
Oui, ça l'était. Mais ce qui était encore plus ridicule, c'était ton estomac qui se tordait dans ton ventre parce que l'odeur douillette du chocolat lui était enfin parvenue.
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Sujet: Re: *mium mium* mais qu'est-ce que tu regardes toi ?