Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Jeu 16 Avr - 5:44
Like a crow chasing the butterfly
feat. Elune Crowley
Les apparences avaient beau être souvent trompeuses, surtout lorsqu'on fréquentait Oliver, il lui était à cet instant difficile de dissimuler ses intentions et ses désirs, se retrouvant à presque dévorer des yeux la demoiselle alors qu'elle saisissait sa main pour se relever, ponctuant son geste par une remarque qui le fit tressaillir, le déstabilisa presque. Si le message n'avait pas été des plus subtil, il avait eu un impact certain sur les pensées qui envahissaient l'esprit du jeune homme : il y avait de nouveau quelque chose entre eux ! Ou plutôt, les sentiments qu'ils avaient enfouis suite à leurs précédents désaccords refaisaient surface avec une force renouvelée, comme s'ils n'avaient pas supportés d'être aussi longtemps ignorés et qu'ils avaient besoin d'être exprimés, vivement, passionnément ! Si elle ne détestait plus le fait de passer quelques instants en la présence du borgne, pourquoi ne se risquerait-il pas à imaginer qu'elle appréciait très clairement cette journée en tête à tête ? Une douce hypothèse qu'il se força à réfuter, préférant voir où les choses les mèneraient. Plus besoin de planification pour aujourd'hui, place à la spontanéité !
Le contact entre eux était à la fois électrique et brûlant, doux et intense. Elle avait accepté son invitation sans dire un mot, simplement en lui adressant un léger sourire qui fit battre son cœur. Dès cet instant, il sentit que quelque chose n'allait pas chez lui : depuis quand était-il devenu aussi vulnérable à quelque chose aussi futile qu'un sourire ? Certes, Elune avait d'ordinaire beaucoup d'influence sur lui et il ne pouvait nier qu'il était sensible à ses charmes, à ses tentatives de séduction... Mais cette fois, le geste avait été anodin et pourtant, il en était presque chamboulé. Stoïque à l'extérieur, il semblait bouillir intérieurement, presque au point d'en avoir des bouffées de chaleur. Le fait qu'elle lâche sa main désamorça cette montée de température, lui permettant de reprendre ses esprits pour un petit moment... Un très court moment ! Les mots qui suivirent firent siffler ses oreilles, alors qu'elle se mettait à voir leur petite promenade comme un moyen de se réconcilier mais aussi et surtout comme une façon de passer un moment intime, presque romantique. Mais Oliver ne faisait pas dans la romance à l'eau de rose, si ? D'ordinaire, il aurait pu répondre avec une affirmation cinglante, mais la situation était tout sauf ordinaire... Il valait mieux noyer le poisson :
« Vous semblez interpréter bien vite mes intentions mademoiselle Crowley. Serais-ce votre façon de formuler vos désirs les plus secrets ? Vous êtes peut-être celle qui souhaite que cette balade soit plus qu'un simple moyen de digestion ! »
Piètre défense mais suffisante pour le moment, brouillant faiblement les pistes alors qu'ils reprenaient la marche. Oliver laissa son équipe sur la rive, conscient qu'ils ne craignaient absolument rien en restant là. Seule Bianca resta dans sa poche, s'apprêtant à faire une petite sieste dans le manteau de son maître. L'absol de la Wengyard se joint également à eux, sans doute pour veiller sur sa maîtresse. Ils commencèrent à faire le tour du lac, profitant de ce que leur offrait la nature mais également de la présence de l'autre : c'était apaisant de marcher ainsi avec quelqu'un, de marcher avec elle en particulier ! Qu'aurait-il donné pour pouvoir reprendre là où ils s'étaient arrêtés la dernière fois, allongés au milieu de la forêt et prêts à se dévorer l'un l'autre. Oui, il avait compris sa manière d'agir depuis le temps, pensait même qu'il méritait un peu la frustration dont il avait été victime à cet instant... Mais à chaque fois qu'il repensait à cette soirée, à chaque fois qu'il se repassait le film en boucle dans sa tête, il priait pour un dénouement différent, celui dans lequel la nuit se réchaufferait, que leurs corps se répondent jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus, jusqu'à ce qu'ils brûlent de passion au point que leur transpiration les ébouillantent, qu'ils se consument d'un plaisir partagé et infini. Il avait une pointe de regret au sujet de cette histoire mais était-il prêt à laisser le regret s'installer aussi aujourd'hui, alors qu'ils pourraient aisément succomber à leurs désirs maintenant ? Si la tentation était grande, les risques l'étaient encore plus : et si elle le rejetait, et si les choses s'envenimaient ? Il s'était toujours foutu des conséquences tant que ces dernières ne l'affectaient pas mais savait aussi que ce qui se passerait avec Elune dans les minutes, les heures, les mois ou les années à venir ne serait jamais sans conséquences, qu'il n'en sortirait jamais indemne ou indifférent. Les choses n'étaient pas toujours aussi facile qu'un cours de survie...
Elle rompit le silence en parlant des pokémons qu'elle avait vu dans le coin lors de sa dernière visite et s'il aurait sans doute soufflé d'ennui si ces mots étaient sortis de la bouche de quelqu'un d'autre, il trouvait aujourd'hui mignon qu'elle parle ainsi : un sujet banal, juste pour entretenir la conversation ! Une incitation à continuer à créer des liens, à échanger autre chose que des insultes ou des baisers -même si Oliver n'aurait pas été l'un des deux-. Elle avait le mérite de faire un pas vers lui et il ne la décevrait pas en se refermant comme il en avait l'habitude. Au contraire, il sourit en écoutant sa remarque pour relancer encore le dialogue :
« Peut-être que ce sont des animaux qui migrent ! Je ne suis pas très au fait du comportement de la faune d'Idryss, je suis meilleur pour monter des campements ! Mais si ça peut vous aider, sachez qu'il y a aussi des Kangourex et des Lampéroie dans les parages... J'ai capturé les miens dans le coin ! »
Il était assez étrange de voir que vous pouviez parler banalement, encore plus quand on avait conscience que tout ce qu'Oliver souhaiter était de céder à ses pulsions, à la petite voix qui montait de son cœur pour lui souffler de briser la glace -entre eux, pas celle du lac!- et de se rapprocher d'elle. Mais chaque chose en son temps et s'il avait toujours précipité les choses entre eux, prendre son temps aujourd'hui serait peut-être le choix gagnant ! Elle fit un trait d'humour sur la rénovation qu'il faisait dans le coin et celle de l'île Mystille et il trouva ça assez drôle, lui qui d'ordinaire faisait partie du public exigeant en matière d'humour. La suite de ses paroles étaient également assez ambiguës et il se contenta de rire en secouant légèrement la tête :
« Non, vous faites erreur ! Je possède toujours mon dortoir à l'académie et je ne possède même pas le chalet que je rénove aujourd'hui. Disons que j'ai juste prévu d'investir une maison sur l'île Mystille, pour... Les moments où j'ai envie de m'éloigner de Primepoc même si... Eh bien je ne peux pas dire que je fuis mes camarades de chambre ! »
Il n'était peut-être pas si drôle qu'elle, voir clairement pas, mais au moins il tentait d'avoir un ton plus léger. L'humour n'était pas son point fort, à moins qu'il ne s'agisse d'un humour noir, tranchant et vexant, le truc totalement inapproprié à cet instant. Puis, continuant sur sa lancée, il en profita pour glisser une remarque à la jeune femme, quelque chose qu'il avait presque oublié mais qui allait certainement la faire réagir :
« En parlant de camarade de chambre, j'ai eu la chance de croiser l'une des vôtre : mademoiselle Ponikarov ! Drôle de jeune femme, très dévouée à la protection de ses amis... Très bavarde lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet des relations entre professeurs et élèves... Nous avons eu une discussion pour le moins enrichissante, alors que je rentrais de l'île Mystille justement ! Vous êtes assez proche d'elle non ? »
Le sous-entendu était grossier mais il espérait qu'elle tilte rapidement, pour ne pas paraître idiot. Si son altercation avec Krys l'avait tout de même marqué et que le moment n'avait pas été des plus banals, il s'amusait à aborder le sujet avec l'une des principales intéressées, afin de voir sa réaction. Il aurait d'ailleurs continuer si derrière eux, un bruit sourd ne s'était pas fait entendre et si d'un coup, une ombre serpentant au sol n'approchait pas dangereusement ! Se ruant vers eux Snape, son Lampéroie, semblait fuir un Farfuret mécontent. Si la situation n'était pas claire, il était évident qu'il fallait toutefois intervenir ! Mais même si c'était son pokémon, Oliver avait une idée bien particulière pour secourir la pauvre anguille électrique.
« Hum... Il semble que c'est votre jour de chance mademoiselle Crowley, vous qui vouliez un pokémon glace, mon équipe se fait une joie de vous l'apporter sur un plateau ! Vous vouliez me surprendre ? C'est le moment ou jamais... »
Faisant un pas en arrière, Oliver laissa de la place pour Elune et croisa les bras, prêt à analyser sa façon de combattre. Quant à Lampéroie, il vint trouver refuge aux pieds de la demoiselle : il avait clairement identifié sa sauveuse !
Miaouss
Secrétaire du Directeur, Porte-parole officiel, Répartisseur de Génie
■ Messages : 3090
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Jeu 16 Avr - 6:49
Un terrible combat pokémon!
Farfuret, niv. 6 cap spé : Attention Votre Pokémon est immunisé à la peur. PV : 22 Attaque : 16 Défense : 11 Att Sp : 9 Def Sp : 14 Vitesse : 18
Absol, niv. 6 cap spé : Chanceux Le taux de coup critique du Pokémon est augmenté d'un niveau. PV : 23 Attaque : 22 Défense : 12 Att Sp : 12 Def Sp : 12 Vitesse : 14
Dernière édition par Miaouss le Ven 17 Avr - 3:08, édité 1 fois
Elune Crowley
Maison Wèngyard
■ Messages : 788
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Jeu 16 Avr - 17:48
« Like a crow chasing the butterfly »
RP privé Oliver C. Grimm
Il restait stoïque à toutes les paroles que tu pouvais prononcer et s’en était presque vexant. Pourtant, tu lui tendais des perches ! Et lui ne les saisissaient pas, préférant faire dévier le sujet ou simplement ne pas faire attention à ce que tu avais dit. Alors voilà, il ne voulait définitivement plus jouer avec toi ? Il ne voulait plus que vous replongiez dans cette séduction interdite et pourtant délicieuse que vous aviez vécu jusqu’ici ? Tant pis, même si c’est toi qui interprétais mal ses intentions, tu allais assumer jusqu’au bout, parce que tu étais peut-être déjà un peu grillée et que tu ne voulais pas le cacher... et aussi parce que tu voulais le taquiner un peu. Tu voulais voir une réaction, tu voulais revoir le désir brûler en lui, mais apparemment tu étais encore très loin du compte.
« Qui sait ? Est-ce que ça vous étonnerait que je vous dise qu’il s’agit là d’un de mes désirs les plus secrets ? Peut-être que oui, j’aimerais bien que cette balade ait une autre signification. Qu’en pensez-vous ? »
Tu l’observais, le sourire aux lèvres, le regard innocent, le laissant se demander si ce que tu disais était vrai ou non, si tu ne disais cela que pour le provoquer ou si tu le pensais réellement. Dans les faits, tu le pensais réellement. Et tu t’en voulais de commencer à ressentir cette envie d’être avec lui, cette envie que la balade ne soit qu’un prétexte pour passer un moment côte à côte. Tu en riais amèrement. Pourquoi est-ce qu’il avait ce pouvoir sur toi ? Pourquoi est-ce que tu te laissais faire comme si tu n’avais aucune volonté ? En cet instant, tu n’étais qu’une pauvre marionnette qui ne dépendait que de lui, et tu arrivais encore à aimer ça. Tu avais peut-être besoin de consulter le psychologue de Primepoc.
Marcher à ses côtés, même silencieusement, c’était une vraie sensation de liberté. Tu te sentais bien, entourée de cette nature, frôlant le professeur à chacun de tes pas, son parfum venant t’enivrer à chaque petite brise. Si tu t’écoutais, tu l’aurais déjà stoppé dans sa marche pour lui sauter dans les bras et l’embrasser, ne lui laissant que le choix de t’enlacer et de t’embrasser à son tour. Mais tu avais trop peur du rejet, de sa réaction, de te perdre toi-même dans ce geste précipité et certainement mauvais. Alors tu étais dans la retenue, tentant tant bien que mal d’aborder des sujets banals, auxquels il semblait répondre volontiers. Avoir une conversation si commune avec lui te rendait un peu bizarre. Ce n’était presque pas naturel, alors qu’au contraire ça devrait l’être, mais tu buvais quand même toutes ses paroles, trouvant chacune de ses phrases intéressantes et constructives. Qu’est-ce qui se passait chez toi ?
« Des Kangourex et des Lampéroie ? Mais je serai incapable de combattre des pokémons pareils ! Vous m’avez vue ? »
Les yeux écarquillés, le visage tendu, tu n’osais même pas imaginer donner un coup de griffe à un de ces gros pokémons. Absol se ferait écrabouiller en un rien de temps et tu ne parlais même pas de Tylton qui lui n’aurait pas le temps de s’envoler qu’il serait mis KO. Finalement, ce n’était peut-être pas une bonne idée de chercher un pokémon par ici.
Lorsque tu abordas le sujet de ses diverses maisons, il ria et ton coeur se serra. Tu ne l’avais jamais vraiment entendu rire, à part lorsqu’il s’agissait d’un rire mesquin ou hypocrite. Là, Grimm semblait détendu, toujours calme, à son image, et son petit rire te fit du bien. Si tu avais mis ta haine de côté, lui aussi semblait l’avoir fait et vous n’étiez plus qu’un professeur et une élève normaux passant un moment normal dans le cadre d’une punition... Dit comme ça, finalement, ce n’était pas génial. Tu n’avais aucune envie que votre relation soit normale. Mais qu’importe, pour le moment c’était le cas et malgré tout, ce qu’il te disait te faisait sourire. C’est vrai qu’il était seul dans son dortoir, le chanceux. Et lorsqu’il commença à parler de Krys, tout ton corps se raidit d’un coup et tu en oubliais presque comment marcher correctement. Merde, elle lui avait tout dit ? Qu’est-ce qu’elle avait pu lui raconter ? Là, t’étais grillée et tu ne savais plus où regarder. Il ne l’avait pas souligné explicitement, mais tu savais très bien où il voulait en venir. Comme lors de votre première rencontre, tu allais jouer la carte de l’innocence. Pas du tout une bonne idée, au fond de toi tu le savais, mais c’était le stress qui te faisait agir de la sorte.
« Hein, Krys ? Oui, on s’entend bien... Elle vous a parlé de quoi ? Je sais qu’elle a tendance à beaucoup parler et oui elle est très gentille. Enfin elle m’a aidé dans quelques situations en tout cas. Enfin, ouais. Voilà. Elle vous a parlé des relations entre profs et élèves ? Ahah, c’est marrant ça... »
Tu eus du mal à avaler ta salive, sachant que Krys lui avait parlé de vous et que du coup, il était au courant que tu avais tout dit à Krys. Cette situation te rendait mal à l’aise et, heureusement pour toi, tu fus vite distraite par Lampéroie qui se faisait courser par un petit Farfuret énervé. Tu te figeas, ne sachant comment réagir, et hésitas même à te planquer derrière Grimm, mais ce dernier avait réagit plus vite que toi... En t’obligeant, plus qu’en te suggérant, de prendre part au combat et de te démerder pour tenter de le surprendre. Tu le fixas avec un regard paniqué.
« Ouais mais enfin bon c’est un Farfuret ! Vous n’allez pas me laisser m’occuper de ça tout de seule quand même, si ? »
Apparemment, si. Parce qu’il recula d’un pas, croisant les bras sur son torse, t’observant avec un oeil presque sadique. En tout cas, il était satisfait. Et son pokémon, Lampéroie, s’était réfugié près de toi, aussi peureux que tu l’étais. Quant à Absol, il avait pris position devant toi, comme pour te protéger, mais tu avais peur qu’il n’arriver pas à gérer ce combat contre ce Farfuret enragé... Mais Grimm avait raison. Tu voulais un pokémon glace et c’était le moment ou jamais. Tu te retournas pour jeter un dernier coup d’oeil au professeur, mais il ne semblait pas vouloir bouger d’un pouce. Tu marmonnas quelques mots incompréhensibles et fixa le Farfuret dont les yeux brûlaient d’une colère à peu près similaire à celle que tu avais pu observer chez Grimm quelques instants auparavant. En gros, t’étais bien dans le pétrin. Et comme tu n’avais combattu qu’une ou deux fois depuis ton arrivée à Primepoc, tu n’étais pas certaine de savoir gérer tout ça. Et dire que tu étais venue ici toute seule... Qu’est-ce que tu aurais fait ? Tu aurais fuit comme une petite peureuse, ou tu aurais tenté le tout pour le tout ?
« Très bien... Alors vas-y Chrom, griffe-le jusqu’à ce qu’il se calme un peu ! »
Ahah, génial comme ordre à donner à son pokémon. Heureusement qu’Absol était plus débrouillard que toi et qu’il fonçait déjà sur le Farfuret, griffes sorties, prêt à tout pour que tu sois fière de lui. Mais tu l’étais quoi qu’il arrive. Et les deux pokémon commencèrent un combat de griffe qui te glaçait le sang. Parce que tu n’aimais ni voir Chrom s’en ramasser, ni te dire qu’il blessait quelqu’un d’autre... Si seulement tout pouvait se régler pacifiquement !
« Aaah, mais, n’y allez pas trop fort quand même... »
Ce spectacle te donnait froid dans le dos et tu te retournas encore, le visage désespéré, en direction de Grimm, qui restait impassible, comme d’habitude. Est-ce qu’il ne voyait pas la détresse dans tes yeux ? Ca te faisait de la peine de voir deux pokémons se battre comme ça !
« Je n’aime pas trop ça vous savez... »
Tu te retournas pour tenter d’encourager Chrom tant bien que mal. Tu détestais ça. Et franchement, Grimm aurait pu t’aider, avec ses milliers de pokémons bien plus forts que les tiens. Non ?
♦ Absol lance Griffe x2. Merciii !
ABSOL ♂ • CHROM • SHINY
Nature : rigide Capacité spéciale chanceux : augmente le taux de coups critiques
rencontre Absol a été rejeté par sa famille, Elune a été rejetée par sa famille, c'était une rencontre au hasard mais il ne leur a fallut qu'un coup d'oeil pour se comprendre. C'était un jour, quand Elune avait dix-sept ans. Et maintenant, ils ne peuvent plus se séparer. Elle est complètement déboussolée lorsqu'Absol n'est pas avec elle.
Oliver C. Grimm
■ Messages : 634
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Jeu 16 Avr - 20:29
Like a crow chasing the butterfly
feat. Elune Crowley
Elle avait grossièrement fait entendre qu'elle voulait que cette ballade ait une toute autre signification et s'il avait volontairement fait abstraction de ce détail pour paraître toujours aussi inaccessible, il ne pouvait que partager son point de vue. Il ne faisait pas dans le romantisme, il le lui avait déjà dit lors de leur première rencontre ! Pourtant, peut-être qu'aujourd'hui il avait envie de faire les choses différemment pour changer, juste une fois... La prendre dans ses bras, l'embrasser sur la rive du lac gelé en passant délicatement ses mains sur ses hanches, dégustant ses lèvres avec tout le désir qui semblait brûler en lui. Il voulait satisfaire ses envies, céder à ses pulsions les plus basses et pourtant moins tordues et malsaines que d'ordinaire, manifester l'ardeur de ce qu'il ressentait à chaque fois qu'il croisait son regard, qu'il frôlait sa peau. Mais après tout ce qu'ils avaient vécu, comment savoir s'ils étaient encore dans de la pure provocation ou dans un réel besoin de proximité, d'attirance mutuelle ? Il n'avait aucune certitude et son esprit embrouillé par l'attraction qu'il éprouvait pour Elune n'aidait pas du tout le jeune homme à faire la part des choses. Il voulait des choses simples, lui, l'homme à la complexité légendaire et que personne n'avait jamais arrivé à cerner ! Exit les plans machiavéliques pour arriver à ses fins, fini les coups tordus pour la faire succomber et mieux l'arnaquer par la suite : c'était elle et lui, au naturel, simplement...
… Peut-être un peu trop simplement à son goût ! Jusqu'à présent, il n'avait jamais rien tenté d'osé, se fermant à chaque fois qu'elle tentait de se rapprocher et se contentant d'agrémenter la conversation de banalités navrantes. Si les manœuvres fourbes et les phrases ambiguës étaient sa spécialité, le naturel n'était pas vraiment son fort : la sincérité n'avait jamais fait partie de son vocabulaire, au même titre que l'expression explicite de ce qu'il ressentait vraiment... On ne pouvait pas vraiment lui en vouloir, il n'était pas non plus habitué à ressentir quoi que ce soit de positif pour quelqu'un à l'exception d'un désir purement charnel pour Elune ! Il se devait de faire un effort s'il ne souhaitait pas qu'elle finisse par renoncer à le séduire, s'il espérait encore jouir des sous-entendus de la demoiselle et qui le flattaient presque ! Parler de Krys avait été un bon moyen d'entamer quelque chose mais ils avaient été coupé dans leur élan... Tant pis, ils auraient le temps d'y revenir plus tard. En silence, il se convainc qu'il fallait mettre la barre plus haut pour elle et il le ferait sans doute... Dès qu'elle aurait fini son combat !
Lampéroie avait fini par s'installer entre les jambes d'Elune, se servant un peu d'elle comme d'un rempart de protection contre le Farfuret qui le poursuivait. C'était étrange de le voir agir comme ça, lui qui d'ordinaire était brave et adorait se battre, il se retrouvait à présent à flipper comme une adolescente dans un film d'horreur... Peut-être avait-il eu des traumatismes passés avec des Farfurets, vu qu'il était certainement né dans les environs ! Quoi qu'il en soit, l'élève avait décidé de livrer cette bataille, un peu à contrecœur il fallait l'avouer. Cela ne l'étonnait pas : derrière ses allures de dure et de manipulatrice/tentatrice, la demoiselle ne faisait pas vraiment partie des méchants ou même de ceux qui avaient l'étoffe des assoiffés de combat : elle aimait certainement trop ses pokémons pour les voir souffrir ! Que ce soit par sa démarche ou par le timbre de sa voix, Oliver décela bien vite qu'elle n'était pas du tout confiante, frémissant à chaque coup que son Absol encaissait, ressentant presque la douleur de son pauvre pokémon qui était quand même en difficulté par rapport à la créature sauvage. De son œil inquisiteur, le professeur de survie analysa un moment le style de combat de la jeune femme, sans dire un mot, sans même ciller. Mais s'il restait de marbre, l'expression de désespoir sur le visage de la Wengyard lui fit un petit pincement au cœur, au point qu'il finit par faire un pas vers elle : il avait dit qu'il ferait quelque chose pour qu'elle sente qu'il n'en avait pas rien à faire d'elle et c'était le moment idéal pour cela...
Alors qu'elle tremblait presque de terreur à l'idée de voir les deux adversaires s'entre-déchirer, Oliver déposa délicatement une main sur son épaule, lui faisant sentir sa présence pour la calmer. Il n'était plus terrifiant, plus énervé... Son souffle calme et serein lui donnait presque une aura apaisante. Le contact n'était pas électrique, au contraire, il était empli d'une douceur totalement nouvelle, comme s'il venait veiller sur elle. Lentement, il approcha son visage de l'oreille d'Elune, lui murmurant quelques mots pour l'aider :
« Respirez... Ne laissez pas vos émotions vous submerger... C'est normal d'être touchée par la souffrance de son pokémon, mais paniquer ou perdre ses moyens ne fera qu'allonger la durée du combat et ne fera donc qu'augmenter les coups qu'il reçoit... Ne perdez pas le contrôle, concentrez vous et vous trouverez une solution pour régler la situation rapidement... »
La réputation sur le côté pédagogue d'Oliver avait beau le suivre partout où il allait, il lui arrivait de justifier son emploi à Primepoc... Il l'avait toujours dit, il n'était pas vraiment fait pour enseigner à une classe qui n'en avait rien à faire de ce qu'il racontait, il était plus tailler pour transmettre son savoir à quelques rares élus qu'il triait sur le volet... Elune n'était peut-être pas la meilleure dresseuse, elle n'arrivait pas à créer le feu le plus impressionnant qui soit mais Oliver l'avait choisi, une part de son cœur l'avait inexplicablement choisi ! C'était peut-être plus personnel que pour ses qualités, mais cela n'empêchait qu'à cet instant, le trentenaire désirait lui offrir une chance de profiter de son expérience, de lui de manière générale ! Le regard rivé sur le combat, il reprit ses conseils :
« Malgré tout ce que j'ai pu dire, je continue de penser que vous êtes une personne maline et pleine de ressources... Trouvez une faille chez votre adversaire et essayez de l'exploiter ! Je suis sûr que vous en êtes capable, vous êtes plutôt douée pour trouver le point faible des gens... »
S'il avait eu il y a quelques instant envie d'être autre chose que son tortionnaire, il était à présent son mentor d'un jour... Peut-être serait-il autre chose dans un futur plus ou moins proche. En voyant son maître agir ainsi, en sentant la détresse d'Elune, Snape sembla lui aussi reprendre ses esprits, chassant la peur qui le paralysait pour quitter sa cachette et se mettre devant la demoiselle, prêt à en découdre. Un sourire aux lèvres, Oliver ajouta :
« Il semblerait que vous ayez un nouvel atout dans votre manche... »
Décidément, Elune arrivait à charmer beaucoup de monde aujourd'hui...
Miaouss
Secrétaire du Directeur, Porte-parole officiel, Répartisseur de Génie
■ Messages : 3090
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Ven 17 Avr - 3:09
Un terrible combat pokémon!
Farfuret, niv. 6 cap spé : Attention Votre Pokémon est immunisé à la peur. PV : 22 Attaque : 16 Défense : 11 Att Sp : 9 Def Sp : 14 Vitesse : 18
Absol, niv. 6 cap spé : Chanceux Le taux de coup critique du Pokémon est augmenté d'un niveau. PV : 23 Attaque : 22 Défense : 12 Att Sp : 12 Def Sp : 12 Vitesse : 14
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Ven 17 Avr - 14:36
« Like a crow chasing the butterfly »
RP privé Oliver C. Grimm
Tu ne savais plus où donner de la tête. Tu n’étais pas dans ton élément, voir Farfuret et Absol se battre ainsi te faisait mal et tu priais pour que le combat prenne fin rapidement afin que Chrom puisse encore se tenir debout après ça. Tremblotante, le Lampéroie de Grimm restant caché près de toi, tu observais malgré toi ces coups de griffe douloureux en te sentant impuissante. Et ce sentiment non plus, tu ne l’aimais pas. Tu avais l’impression de ne rien pouvoir faire pour ton pokémon, de simplement assister à une torture gratuite et de rester là, impassible, en attendant qu’il se ramasse des coups de l’ennemi sans que tu puisses intervenir. Bien sûr, tu aurais pu tenter de le capturer à tout moment, mais était-il assez affaibli ? Allait-il accepter de se faire capturer au vu de l’énervement auquel il faisait face ? Tu te posais sans doute trop de questions, mais tu le faisais pour tenter d’oublier le malheureux spectacle qui se déroulait sous tes yeux.
Un geste inexpliqué te redonna presque confiance en toi. Le professeur, qui avait certainement compris à quel point tu te sentais mal à l’aise, s’approcha de toi et posa sa main sur ton épaule. Le contact était délicat, doux, tu ne ressentais en aucun cas un quelconque sentiment négatif, au contraire il semblait plus avoir agit ainsi pour te rassurer que pour te mettre un coup de pression en plus. C’était simple, ce n’était vraiment pas grand-chose même, mais sentir sa présence près de toi et savoir qu’il était à tes côtés te faisait le plus grand bien. Ton corps se détendit, oubliant ses tremblements de peur, profitant de ce rapprochement inespéré. Une vague de chaleur douce et agréable te traversa de la tête aux pieds et tu aurais pu être déstabilisée aux mots que Grimm prononça si près de ton oreille si ça n’avait pas été un discours d’encouragement sincère. Il était si proche de toi, t’aidant avec ce combat par de ses simples mots parfaitement choisis, t’encourageant uniquement par sa présence. Il avait un tel pouvoir sur toi que tu en venais à te demander s’il ne se passait pas quelque chose entre vous d’un peu plus intime, ou s’il s’agissait d’un désir inassouvi auquel il fallait répondre au plus vite pour que tu te sentes libérée de son emprise et enfin détachée de lui comme tu aurais voulu l’être.
Le temps s’arrêta autour de toi alors qu’il continuait à te donner des conseils plus que judicieux, qu’il t’encourageait à finir ce combat. Il avoua même que malgré ce qu’il avait pu dire, il te trouvait toujours maline et savait que tu pouvais terminer cette bataille en réfléchissant un tant soit peu... Tu buvais ses paroles et fermais même les yeux un instant, t’enivrant de sa douceur et de son calme à toute épreuve. Lorsque tu les rouvris, c’était pour remarquer que Lampéroie s’était positionné devant toi, prêt à combattre lui aussi, vous prouvant à toi et à Grimm qu’il n’était pas aussi trouillard que vous auriez pu le penser. Motivée par les paroles de l’enseignant et d’autant plus déterminée en voyant Lampéroie vouloir prendre part au combat, tu repris tes esprits, tournant légèrement la tête pour donner un petit sourire à ton mentor, le regard plein d’une tendresse nouvelle et de bons sentiments.
« Merci... Je crois que c’est exactement les mots que j’avais besoin d’entendre. Je pensais que vous alliez continuer à m’observer sans rien dire jusqu’à la fin mais... vous m’avez aidée alors, vraiment, merci. »
Tu fis à nouveau face au combat mais cette fois-ci, avec un atout non négligeable en main. Le Lampéroie du professeur semblait vouloir se battre lui aussi et tu n’allais pas te gêner à engager un second pokémon pour venir en aide à Chrom qui commençait à fatiguer. Le Farfuret était enragé et tu allais avoir besoin du chromatique électrique pour t’en débarrasser. Tu ne connaissais pas sa force, mais s’il avait été entrainé par Grimm, il était sûrement bien plus fort que tous tes pokémons et toi réunis.
« Merci de venir nous aider, Lampéroie ! J’ai une confiance aveugle en tes capacités, alors je te demande juste d’aider Absol à en finir avec ce Farfuret... Allez-y ! »
Ton nouveau compagnon du jour se rua sur l’ennemi et, sans que tu aies le temps de comprendre quoi que ce soit, il s’enroulait déjà autour du pokémon glace, le serrant au point de l’étouffer, émettant des décharges électriques violentes qui mirent fin au combat en moins d’une vingtaine de secondes. Il libéra son emprise quand enfin le Farfuret semblait ne plus se débattre et le laissa à moitié inerte sur le sol. Tu n’en revenais pas. Tu n’avais jamais vu un quelconque pokémon utiliser une attaque pareille et tu aurais pu avoir peur si tu ne trouvais pas cela fascinant. Tes yeux sortaient de leur orbite et tu tournais la tête rapidement pour observer Grimm, puis Lampéroie, puis Grimm, puis à nouveau Lampéroie.
« Mais c’était fou, ça ! »
Tu avais presque crié, la voix extrêmement aigue, avant de te jeter sur Chrom pour le prendre dans tes bras. Il allait bien, n’était pas trop amoché, respirait correctement et n’avait pas ramassé trop de blessures, alors tu pouvais souffler. Le combat était fini et c’était en partie grâce à lui. Rapidement, tu t’approchas également de Lampéroie, un large sourire aux lèvres, soulagée que toute cette pression soit retombée et éternellement reconnaissante envers le pokémon pour son intervention miracle.
« Tu as été courageux et sans ton aide, Absol aurait été dans un bien plus mauvais état... Alors merci à toi aussi. Moi j’étais paniquée et je n’ai rien fait, toi tu avais aussi peur que moi mais tu as osé intervenir. Ton dresseur peut être fier de toi, autant que je le suis ! »
Finalement, tu te tournas vers Grimm en te penchant légèrement en guise de remerciement. Tu aurais voulu bien plus, tu aurais voulu lui dire à quel point ses mots t’avaient aidé, à quel point tu te sentais bien en sa présence même si c’était inexplicable et à quel point tu voulais le prendre dans tes bras pour une étreinte passionnée et éternelle, mais tu entendais toujours des petits murmures dans ton esprit, t’empêchant de succomber malgré toi.
« Vous ne voulez pas m’entrainer de la même manière pour que je devienne aussi forte que votre Lampéroie ? »
D’accord, tu ne devais pas succomber, mais tu ne pouvais pas non plus te retenir de le provoquer un peu. Ça restait gentil, parce que tu étais encore stressée, sachant que venait maintenant l’heure de la tentative de capture... T’avais prévu le coup en achetant quelques pokéballs et quelques hyperballs, mais à nouveau, tu n’étais pas très à l’aise. Mais même peu sûre de toi tu allais tenter !
♦ Tentative de capture avec une hyperball. (x2)
ABSOL ♂ • CHROM • SHINY
Nature : rigide Capacité spéciale chanceux : augmente le taux de coups critiques
rencontre Absol a été rejeté par sa famille, Elune a été rejetée par sa famille, c'était une rencontre au hasard mais il ne leur a fallut qu'un coup d'oeil pour se comprendre. C'était un jour, quand Elune avait dix-sept ans. Et maintenant, ils ne peuvent plus se séparer. Elle est complètement déboussolée lorsqu'Absol n'est pas avec elle.
Oliver C. Grimm
■ Messages : 634
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Sam 18 Avr - 6:18
Like a crow chasing the butterfly
feat. Elune Crowley
Quiconque aurait vu la façon de faire d'Oliver ne l'aurait certainement pas reconnu : lui qui était si solitaire, si antipathique et misanthrope en train d'aider une jeune femme en détresse ? C'était un récit digne d'un conte fantaisiste ! Mais pourtant, c'était bel et bien ce qui était en train d'arriver : figure protectrice et bienveillante, il se tenait tout près d'Elune dans l'espoir de l'inspirer, de la calmer et de lui offrir toute l'énergie dont elle avait besoin pour réussir. Son œil n'était plus empli de haine, il n'avait plus ce sourire fourbe aux lèvres et rien dans sa démarche ne laisser penser un seul instant qu'il était l'être amoral et manipulateur qui malmenait ses élèves. En silence, il regardait le combat qui se déroulait sous ses yeux avec un œil critique, prêt à prodiguer des conseils à la demoiselle qui l'accompagnait pour qu'elle réussisse au mieux. Pouvait-il ne serais-ce qu'une seule fois dans sa vie être une source d'inspiration pour quelqu'un, pour la femme qui arrivait à le changer qui plus est ? Il se surprenait à le vouloir en tout cas, à prier au fond de lui pour qu'un tel acte les rapproche, pour qu'elle voit en lui autre chose que le monstre qui l'avait piégé dans la chambre numéro 004 du dortoir de l'académie sans penser un seul instant aux conséquences. Il désirait autre chose qu'une haine entre eux, peut-être même qu'il voulait aller au delà du jeu, plus loin que la simple provocation et l'attirance physique. Mais pour ça, il ne pouvait plus être aussi distant, aussi fermé, aussi inhumain : il fallait qu'il s'ouvre un peu à elle. Elle avait peut-être été charmée dans le passé par ses sourires et ses sous-entendus ambigus mais elle n'était pas le genre de personnes pouvant se contenter de ça... Il fallait qu'il fasse autre chose, qu'ils soit autre chose !
Elle semblait apprécier son aide, le remerciant avec sincérité avant de se concentrer sur le combat. Si Lampéroie n'était pas le pokémon le plus facile à dresser ni le plus accessible, la demoiselle avait d'une manière ou d'une autre trouvé le moyen d'avoir sa confiance. Plus que ça, Oliver semblait avoir décelé chez l'anguille une certaine affinité pour la Wengyard, chose qui l'étonna mais qui l'intrigua également. Sous les ordres d'Elune, elle s'engagea dans le combat avec vigueur et saisit le Farfuret, luttant contre sa peur pour paralyser le pokémon et permettre ainsi la victoire. Si son élève n'avait pas vraiment utilisé de stratégie pour vaincre, elle avait au moins trouvé la bonne façon d'obtenir les faveur de Snape et c'était assez admirable : ordonner était une chose, inspirer en était une autre ! Le combat avait sans doute impressionné la belle qui explosa littéralement de joie, ce qui fit grandement sourire Oliver. Son attitude était vraiment irrésistible et animait chez lui énormément de désir... Mais pas du désir purement sexuel non, quelque chose de différent, de nouveau ! Il avait envie de l'embrasser avec douceur pour la féliciter, de la serrer contre lui en la complimentant même ! Il la voulait contre son corps, voulait sentir son affection autrement que par de simples mots... Pas vraiment un lien digne d'un professeur ou d'un mentor mais une relation dont il rêvait silencieusement. Les choses entre eux avaient-elles changées au point que la haine s'était transformé en quelque chose de totalement opposé ? Dieu que les relations humaines étaient compliquées...
Elle remercia Lampéroie et ce dernier se mit à se tortiller de plaisir, heureux d'avoir pu être d'une quelconque aide. Il appréciait vraiment la dresseuse et c'était peut-être la première fois qu'Oliver voyait son pokémon aussi joyeux. Depuis qu'il avait rejoint l'équipe, il avait toujours maintenu ses distances, comme s'il ne s'intégrait pas totalement au groupe. C'était compréhensible et même si le trentenaire portait de l'attention à tous ses compagnons, il ne pouvait pas dire que Snape était celui avec qui tout allait pour le mieux. Le voir ainsi avec Elune était donc peut-être un signe ! Elle ne le voyait peut-être pas, mais elle n'était pas sur le point d'obtenir un seul pokémon aujourd'hui. La jeune femme se dirigea vers son aîné, enthousiaste et apparemment pleine de vie : elle semblait apprécier ce qu'Oliver avait fait pour elle et voulait qu'il lui enseigne d'autre choses !
« Je ne suis pas certain d'être le plus qualifié pour vous enseigner l'art du combat pokémon ! De plus, vous vous débrouillez assez bien toute seule ! Mais si vous insistez, je peux peut-être vous donner une ou deux ficelles... »
Il sourit avant de faire un léger signe de la tête vers le Farfuret blessé :
« Je vous propose de commencer par lancer une de vos pokéballs sur votre adversaire ! Généralement, ça rend la capture beaucoup plus facile ! »
C'était même indispensable, mais c'était tout de même un conseil qu'elle devrait appliquer si elle voulait voir le pokémon rejoindre sa petite équipe !
Miaouss
Secrétaire du Directeur, Porte-parole officiel, Répartisseur de Génie
■ Messages : 3090
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Sam 18 Avr - 6:19
Pokéball, go!
Tu lances une pokéball sur Farfuret 47% de chances de l'attraper. n°1 à 47 = capture réussie n°48 à 100 = capture ratée Il sort de sa pokéball et n'est pas capturé !
Pokéball, go!
Tu lances une pokéball sur Farfuret 47% de chances de l'attraper. n°1 à 47 = capture réussie n°48 à 100 = capture ratée Il est capturé et rejoint ton équipe !
Dernière édition par Miaouss le Sam 18 Avr - 6:20, édité 1 fois
Miaouss
Secrétaire du Directeur, Porte-parole officiel, Répartisseur de Génie
■ Messages : 3090
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Sam 18 Avr - 6:19
Le membre 'Miaouss' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 '1/100' : 85
--------------------------------
#2 '1/100' : 43
Elune Crowley
Maison Wèngyard
■ Messages : 788
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Sam 18 Avr - 17:32
« Like a crow chasing the butterfly »
RP privé Oliver C. Grimm
Le plus difficile était passé, Farfuret agonisait et semblait paralysé alors qu’Absol s’en sortait plutôt bien grâce au courage et à l’intervention de Lampéroie dans ce maudit combat. L’adrénaline en toi ne retombait pourtant pas, car tu avais l’intention de tenter de le capturer et que l’idée de mal t’y prendre ou de voir qu’il n’entrerait pas dans la pokéball t’effrayait et te mettait encore une fois mal à l’aise. Les combats n’étaient pas ta tasse de thé, mais les captures ne l’étaient pas non plus... En fait, tu rêvais d’un monde où il suffisait de papoter un moment avec les pokémons sauvages et leur proposer de rejoindre son équipe pour que tu puisses les « capturer ». C’était beaucoup plus sain et moins barbare que la méthode employée actuellement. Les attaquer jusqu’à ce qu’ils soient à moitié morts et les forcer à entrer dans une pokéball. Tu soupiras et te répétas les mots de Grimm plusieurs fois dans la tête. Tu pouvais le faire et il était temps maintenant de tenter ta capture.
« Même que je ne vais pas prendre de risques... »
Tu fouillas dans ton sac, que tu prenais toujours avec toi, et en sortit une hyperball. Elles étaient bien plus efficaces qu’une simple pokéball et même si tu l’avais payée cher, c’était l’occasion de l’utiliser pour Farfuret, parce que tu pensais bien qu’il n’allait pas se laisser faire facilement. Tes tremblements te reprirent, hyperball en main.
« Quand faut y aller... »
Sans grand enthousiasme mais avec énormément d’espoir, tu lanças la ball en direction du Farfuret, priant déjà pour que tu aies bien visé. La trajectoire n’était pas parfaite, le tir non plus, mais elle parvint quand même à englober le pokémon d’un halo rouge avant de l’aspirer à l’intérieur et de retomber sur le sol, gigotant encore un peu. Il s’était passé la même chose avec Tylton ; la pokéball avait bougé quelques instants avant de se stabiliser... Mais là, elle semblait prendre son temps, augmentant seconde après seconde tout le stress que tu pouvais ressentir. Tu la fixais comme si tes yeux allaient sortir de leur orbite, tout en serrant les poings. Allez, mon dieu, elle mettait trop de temps !
« Oh ! OH ! C’est bon ! Regardez ! »
L’hyperball avait enfin cessé de bouger et tu te tournas vers Grimm avec des étoiles dans les yeux. Une vraie gamine, comme si on t’avait offert le cadeau de tes rêves. Rapidement, tu allas récupérer la ball et la brandit au ciel comme s’il s’agissait d’un nouveau trophée fraîchement acquis. Tu n’étais pas crédible, mais tu étais tellement heureuse que tu te fichais bien ce que tu pouvais avoir l’air. Et machinalement, avec toute cette adrénaline et ton excitation extrême, tu fonças sur le professeur, hyperball en main, pour lui sauter dans les bras. Tu enroulas les tiens autour de son cou et enfouis ton visage en restant collée à lui comme un Parecool à son arbre. Tu n’avais pas encore pris conscience de ton geste que tu le regrettais déjà un peu, mais que tu ne le lâchais pas pour autant, parce que tu sentais son parfum qui t’enivrait, parce que tu sentais son corps contre le tien, parce que tu attendais ça depuis longtemps et que le bien-être qui te submergeait en ce moment-même te faisait réaliser que ça ne servait à rien que tu luttes. Tu avais envie d’être avec lui et il ne s’agissait même plus d’un simple manque physique, non, c’était bien plus que ça et autant l’idée t’effrayait, autant tu étais soulagée de ne plus avoir à te poser des questions. Et s’il venait à te rejeter, à te repousser même pour une étreinte toute banale -bien qu’elle ne le soit pas à tes yeux-, tu n’aurais plus non plus besoin de te torturer à savoir ce qu’il pouvait ressentir à ton égard et si la haine le consumait toujours. Et si ce n’était pas le cas, et s’il voulait de toi uniquement pour assouvir ses désirs et te jeter après, tu étais prête à te faire humilier une fois encore, parce que tu ne niais plus l’évidence. Accro à lui, ce n’était encore rien en comparaison à ce que tu ressentais.
« J’ai réussi grâce à vous... »
Ce sont les seuls mots que tu prononças, des mots que tu pensais réellement parce que tu ne t’en serais jamais sortie toute seule, parce que malgré l’image du professeur froid et sadique qu’il était il t’avait aidée en te rassurant, en te calmant et en te donnant de bons conseils. Il t’avait prouvé qu’il avait d’autres facettes et ça n’avait fait qu’augmenter les sentiments que tu éprouvais pour lui. Sentiments ? ... C’était encore trop vague et tu ne voulais pas être influencée par le moment présent où trop d’émotions te parcouraient, mais tu associais ce que tu ressentais à des sentiments, oui... Ce qu’il te faisait éprouver par sa simple présence ne te trompait plus. Tu étais beaucoup, beaucoup trop dépendante de lui. Et si tu devais devenir sa marionnette, tu accepterais ton sort sans protester.
♦ Capture terminée, merci !
Oliver C. Grimm
■ Messages : 634
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Dim 19 Avr - 5:32
Like a crow chasing the butterfly
feat. Elune Crowley
Elle avait choisi d'assurer sa capture en utilisant une hyperball de peur d'échouer. Si cela paraissait étonnant de la part de celle qui avait pris tant de risques à chacune de leur rencontre, elle faisait cependant le bon choix en mettant toutes les chances de son côté. En effet, les pokémons vifs comme Farfuret avaient tendance à s'échapper facilement lors d'une capture et il aurait été bête de voir tous ces efforts s'écrouler en un clin d’œil. Elle n'était pas certaine de ce qu'elle faisait, ses mouvements étaient approximatifs et son lancer n'était pas des plus assurés mais elle réussit tout de même à atteindre l'objet de ses convoitises, l'enfermant dans cette prison sphérique pour qu'il rejoigne son équipe. Si Oliver pouvait comprendre qu'il faille employer de tels procédés pour obtenir un nouveau membre dans son équipe, il n'était tout de même pas un grand fan de la méthode employée : la preuve en était qu'il laissait presque tout le temps ses compagnons déambuler comme bon leur semblait, leur évitant ainsi la contrainte d'être enfermés. A voir Elune, il se doutait qu'elle n'était pas non plus une partisane des captures pokémons...
Elle était mignonne pourtant, à tressaillir à chaque petite secousse qu'effectua la pokéball au sol, les yeux rivés vers elle comme si elle était un trophée qu'elle rêvait de soulever. Elle n'avait plus rien de la demoiselle séductrice qui s'était infiltré dans sa chambre un week-end de février, devenant beaucoup plus abordable, beaucoup plus insouciante. Ça avait du charme, beaucoup en réalité : Oliver avait toujours été sensible à ce genre de choses. Certes il avait toujours cherché le défi, la séduction dans ses relations passées mais Elune avait ce petit quelque chose qui faisait la différence entre une histoire sans lendemain et... Autre chose. Quelque chose que le trentenaire avait secrètement envie de découvrir avec elle, qui titillait sa curiosité tout en envahissant ses pensées au point qu'il n'arrivait plus à imaginer autre chose. Il voulait la voir le matin à son réveil après une grasse matinée, encore endormie à ses côtés, rêvait silencieusement de pique-niquer dans la forêt en partageant son sandwich et aurait adoré lui montrer son manoir, les travaux qu'il avait fait dedans. Il souhaitait lui ouvrir un peu plus la porte de son monde en espérant qu'elle accepte d'en faire partie intégrante, à une place jusqu'à présent restée vide durant ces très nombreuses années. Était-il en train de fondre pour ses beaux yeux, de virer romantique à la simple exposition à sa présence ? Pas sûr : il conservait toujours en lui quelques désirs torrides et n'avait en aucun cas dans la mièvrerie du prince charmant tentant de conquérir le cœur pur de la princesse. Mais il s'était adouci, elle l'avait adouci de sa présence, de ses mots, de son sourire. Peut-être était-il possible que le mal puisse s'améliorer au contact du bien !
La pokéball finit par se stabiliser, validant ainsi la capture et faisant exploser de joie la demoiselle qui n'en revenait toujours pas d'avoir réalisé un tel exploit. Elle jubilait totalement, laissant exprimer sa satisfaction d'une manière très peu discrète, ramassant l'hyperball avant de venir sauter dans les bras d'Oliver contre toutes attentes. Elle n'avait pas l'air de prendre conscience de ses actes mais ces derniers avaient eu un impact fort pour le trentenaire, comme un coup de poing qui lui aurait coupé le souffle. L’œil grand ouvert, la surprise gravée sur le visage, il ne savait plus vraiment où se mettre. S'il avait l'habitude d'une telle proximité avec son élève, s'ils avaient franchis certaines barrières corporelles encore plus intimes que la simple étreinte de remerciement, cette dernière avait une saveur toute particulière pour le jeune homme. Il était pris d'un sentiment de bien-être immense, son corps se réchauffant contre celui de la demoiselle, ne brûlant pas d'un désir malsain mais crépitant de doux feu digne de ceux des cheminées une belle soirée d'hiver. Il avait envie d'elle oui, mais voulait surtout l'enlacer, l'embrasser fougueusement et aurait aimé se perdre dans sa contemplation éternelle, comme s'il ne voulait rien d'autre que la regarder encore et encore, sans jamais s'en lasser. Il en était certain maintenant qu'elle était là contre lui, sans envie de le fuir, sans envie de se venger. De son côté, il n'avait plus aucun désir de l'humilier ou de la rabaisser. S'il avait aimé leur relation perverse, il se surprenait à adorer cette relation bien plus saine et passionnelle.
« Je n'ai rien fais d'autre que de faire ressortir votre potentiel... Vous vous êtes très bien débrouillée... »
Il détendit son étreinte pour la regarder avec un léger sourire, ne souhaitant pas non plus s'éloigner d'elle. Ses mains avaient glissé jusqu'à la taille de la demoiselle, son œil scrutant son visage avec un intérêt nouveau et ses habituels traits fourbes ayant cédés leur place à une expression plus plus posée et détendue. Sa posture elle-même n'était pas agressive, bien au contraire : il était presque prêt à l'accueillir contre son torse, pour qu'elle puisse se perdre dans le creux de son cou et qu'elle s'y oublie indéfiniment. Leurs visages n'étaient pas très loin l'un de l'autre mais il n'essayait plus d'envahir son espace pour la mettre mal à l'aise, au contraire, il semblait presque attendre une autorisation de sa part pour pouvoir s'approcher un peu plus... Encore un tout petit peu plus de cette peau qu'il avait envie de caresser, de ce regard dans lequel il se noierait volontiers, de ses lèvres qu'ils désirait capturer. Comme attiré par une force inexplicable, il s'approcha d'elle, la bouche entrouverte, cherchant à exprimer des mots qui ne souhaitaient pas vraiment sortir...
Parce que ce n'était pas le moment de discuter, parce qu'ils auraient tout le temps de s'expliquer plus tard et qu'ils n'avaient manifestement pas très envie de retourner dans un bavardage insipide de la faune du lac. Oliver voulait l'embrasser, il allait le faire ! Il ne voulait juste pas précipiter les choses, souhaitait même lui offrir une chance de se retirer si elle n'en avait pas envie... Même si ça le tuait de s'imaginer ça. Finalement, leurs lèvres se frôlèrent, fusionnèrent dans un baiser tendre et plein de sens, comme un échange de sentiments enfin partagés. L'envie dévorante n'était pas là mais la passion langoureuse était elle bel et bien au rendez-vous, transformant le temps en de longues mais précieuses secondes. Le professeur ferma les yeux pour profiter de l'instant, ses mains se refermant sur les hanches de sa partenaire, rapprochant délicatement leurs bassins pour une étreinte encore plus intime... Il ne l'aurait quitté pour rien au monde mais pourtant se fit violence en finissant par se détacher d'Elune, souriant avec un léger charme pour soupirer :
« Est-ce que ça comble vos désirs les plus secrets ? »
Il avait dit ça avec une certaine assurance dans sa voix, une douceur séduisante qui disparut cependant bien vite lorsque son cerveau se remit en marche : qu'avait-il fait ? Il avait cédé, s'était écouté et avait laissé ses sentiments pour la Wengyard reprendre le dessus, le poussant à commettre ce qui aurait pu être la faute ultime. Pas qu'il craignait pour une possible relation entre professeur et élève mais il risquait de perdre toute crédibilité auprès d'elle, auprès du monde entier. Que se passerait-il si on voulait le grand Oliver Grimm comme autre chose qu'un monstre sans cœur terrifiant ? Comment réagiraient les gens s'ils savaient qu'il lui arrivait de minauder comme un collégien découvrant ce que c'était d'apprécier fortement quelqu'un ? Il sembla gêner, finissant par lâcher Elune pour détourner le regard, cherchant à reprendre contenance :
« Hum... Quoi qu'il en soit, bravo pour votre capture ! Un nouveau membre dans votre équipe, c'était ce que vous vouliez non ? »
Il devenait maladroit, semblait s'exciter sur place alors que son Lampéroie le regardait bizarrement. D'ailleurs en parlant de l'anguille, peut-être qu'il pourrait détourner la conversation à son avantage pour qu'elle ne voie pas son sourire embarassé et ses légers tics angoissés :
« En parlant de nouveau membre, que diriez-vous d'accepter Snape parmi les vôtres ? Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer qu'il semblait très attaché à vous et... Vous vouliez mon expérience et je ne vois pas mieux pour ça que de vous confier un pokémen en ayant déjà bénéficié ! De plus, il a eu du mal à s'intégrer dans mon équipe et je sais qu'avec vous, il pourra développer tout son potentiel... Ajoutons à cela votre amour pour les chromatiques et vous ne pourrez plus dire que vous n'avez rien gagné durant cette journée ! »
Il parlait beaucoup, vite et faisait des mouvements exagérément marqués. Si Oliver était un maître pour garder son calme et contrôler la situation, il fallait avouer que ça devenait vraiment moche les rares fois où ce n'était pas le cas...
Elune Crowley
Maison Wèngyard
■ Messages : 788
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Dim 19 Avr - 19:25
« Like a crow chasing the butterfly »
RP privé Oliver C. Grimm
Tu aurais voulu rester collée à lui éternellement, profitant de l’instant présent de longues minutes encore, te noyant dans ce sentiment de bien-être et de paix avec toi-même, ne pensant à rien de plus que cette étreinte et cet homme qui envahissait toutes tes pensées au point de te torturer et te surprendre à aimer ça. Mais il te repoussa légèrement pour pouvoir te regarder et te sourire, en tenant encore ta taille, s’approchant juste assez de ton visage pour que ton cœur s’emballe encore, pour que tu espères intérieurement qu’il se penche assez pour déposer un baiser sur tes lèvres, priant même pour qu’il le fasse, ne désirant que ça, te perdre dans ses gestes tendres et ne jamais revenir à la réalité. Tu te surprenais à rougir de cette proximité, toi qui pourtant n’avais ressenti aucune gêne lors de vos dernières rencontres qui étaient bien plus intimes, à avoir besoin qu’il t’embrasse plus que tu n’avais envie d’assouvir tes pulsions… Tu détournas même le regard l’espace d’une seconde, incapable d’expliquer ce que tu ressentais, incapable de te dire que tu désirais autre chose que ce que vous aviez déjà tous les deux, que tu voulais qu’il ne soit rien qu’à toi, pour pouvoir l’enlacer et l’embrasser quand bon te semblait, pour pouvoir te réveiller à ses côtés chaque matin, pour pouvoir entretenir quelque chose de plus sain, de plus conventionnel, sans jamais oublier cette passion qui brûlait en vous. Mais tu replongeas rapidement ton regard dans le sien, ne pouvant te passer de ce que tu pouvais y voir…
Tu ne pouvais plus résister à cette envie de capturer ses lèvres et très vite, d’un naturel impressionnant et d’un accord invisible que vous partagiez tous les deux, elles frôlèrent les tiennes avant de se perdre dans un baiser passionné et fusionnel que tu avais tant attendu. Il te tenait plus fermement, t’attirant contre lui pour profiter encore plus intensément de cet instant, et tu ne pouvais plus rien contrôler, guidée par ton instinct. Ton corps ne répondait plus, il agonisait de toutes les émotions qui le traversaient, il brûlait mais te faisait du bien, il frissonnait mais de pur plaisir. Tu passas ta main dans ses cheveux, t’agrippant à lui comme si tu pouvais le perdre, et lorsqu’il se détacha, tu crias au fond de toi pour qu’il te reprenne et ne stoppe jamais l’instant que vous veniez de partager. Il soupira et te posa une question alors que tu prenais soin d’éviter son regard, ayant conscience que tes joues étaient devenues rouges et que tes yeux trahissaient absolument tout le désir que tu avais ressenti. Tu ne l’avais cependant pas lâché, toujours dans ses bras, tes mains posées sur son torse, dégustant les dernières secondes où tu seras aussi proche de lui.
« Est-ce que ça comble les vôtres ? »
Il s’agissait plus d’une manière d’éviter la question que de la lui poser à lui aussi, mais en réalité, tu voulais vraiment savoir… Est-ce qu’il avait agi ainsi pour les mêmes raisons que les dernières fois, ou ressentait-il quelque chose de plus profond, qu’il n’arrivait pas à s’expliquer ? Il n’avait tellement pas l’habitude de se trahir qu’il était trop difficile de repérer quoi que ce soit dans ses agissements. Et tu étais complètement perdue, tiraillée entre l’idée qu’il jouait avec toi ou l’idée que ce baiser n’avait pas le même goût que les précédents pour lui aussi. Il était clair de ton côté que les sentiments éprouvés aujourd’hui n’avaient rien du pur désir sexuel dont tu avais fait preuve auparavant, mais qu’en pensait-il, lui ?
Il te lâcha définitivement et un manque apparu aussi soudainement qu’il s’était détaché de toi. Tu le regardas un peu tristement, hésitant à le forcer à te reprendre dans ses bras, mais son attitude t’interpella. Il détourna le regard avec ce qu’on aurait pu appeler de la gêne si on ne le connaissait pas un minimum, puis changea brusquement de conversation pour revenir sur ta capture miraculeuse. Tu avais plutôt l’impression qu’il te disait quelque chose pour combler le silence et oublier ce qui venait de se passer. Tu ne comprenais pas, t’interrogeais sur son comportement, mais il ne te laissa pas le temps de réagir. Il parla très vite tout en accentuant son discours avec des gestes exagérés. Même si tu n’avais pas tout saisi, tu avais compris qu’il voulait te donner Lampéroie et ce fut à ton tour de ne plus savoir où regarder et d’agiter tes bras dans tous les sens.
« Quoi ?! Moi aussi ça m’a déstabilisée ce baiser, mais quand même, pas à ce point ! Vous vous rendez compte de ce que vous me proposez, là ? Vous êtes en train de me dire que votre Lampéroie chromatique super fort se sentirait mieux avec une dresseuse à deux pokédollars qui ne sait pas lancer une pokéball correctement ! »
Tu continuas sur ta lancée, lui balançant tous les arguments possibles et inimaginables, lui rappelant entre chaque mot qu’il était fou, qu’il n’avait pas réfléchi, mais plus tu parlais, plus tu regardais le Lampéroie en question, plus tu étais attendrie par son geste héroïque et cette façon qu’il avait eue de se réfugier près de toi plutôt que près de Grimm. Ton discours ne faisait plus aucun sens et tu baissas même les bras en regardant le professeur d’un air désespéré.
« Mais malgré tout ce que je viens de dire, c’est vrai, je rêverai de m’occuper de ce petit Lampéroie… Mais ça me gêne et… bon, surtout que ce n’est pas à nous de décider. Qu’en pense-t-il, lui ? »
Tu te tournas vers le pokémon qui assistait à votre discours et vos gestes théâtraux depuis le début. Il devait d’un côté se dire que son dresseur délirait complètement, et de l’autre se dire que tu n’étais pas mieux. Il est vrai qu’en vous observant tous les deux, on pensait plus à une grosse comédie ridicule qu’à un professeur sérieux et son élève rebelle qui parlaient don de pokémons.
« Lampéroie, tu n’as peut-être pas envie de venir avec moi, dans ce cas je comprendrais. Est-c… »
Tu n’as pas eu besoin de finir ta phrase que l’anguille se dirigea vers toi et se colla à tes jambes, prenant soin de ne pas t’électrocuter, et tu lui souris avant de le caresser un peu timidement. Tu ne te sentais pas d’accepter un cadeau pareil, mais tu t’étais réellement prise d’affection pour lui et il te semblait que c’était réciproque.
« J’en prendrai soin et je mettrai en œuvre vos conseils pour mes prochains combats… Merci. Je crois effectivement que j’ai gagné bien plus que je ne l’espérais aujourd’hui… »
S’il regrettait son choix, il pourrait encore venir vers toi et reprendre son pokémon, tu le lui rendrais sans problème, parce que tu pensais qu’il avait surtout agit sous l’adrénaline, dans cette situation compromettante… Voyant qu’Absol semblait un peu sceptique, tu lui proposas de t’approcher pour faire un peu plus connaissance avec son nouveau compagnon. Alors tu les laissas discuter ensemble en revenant vers Grimm.
« Je comprends mieux pourquoi votre équipe est si bien entrainée et vous apprécie tellement. Je pense que comme moi, vous n’êtes pas du tout pareil avec eux qu’avec le reste du monde… et lorsque vous souhaitez enseigner quelque chose, vous employez la manière parfaite à mon goût. »
Tu accentuas ta phrase d’un petit sourire presque gêné.
« J’ai l’impression de vous redécouvrir aujourd’hui eeet c’est plutôt bien. Et je ne vous embêterai plus si vous n’avez vraiment pas besoin de moi. Je m’occuperai de soigner Farfuret et de le calmer un peu… ou de comprendre ce qui lui arrive. Enfin, voilà. C’était… »
Tu hésitas un peu avant de continuer ta phrase.
« C’était assez agréable et révélateur pour que j’arrête de vous ennuyer. Un moment, hein. »
Tu t’approchas encore de lui, te mis sur la pointe des pieds et déposa un tout petit baiser au coin des lèvres. Pas le genre provocateur comme la dernière fois… c’était plus une manière de dire que tu en voulais plus, que tu le remerciais, que tu n’avais plus du tout la haine contre lui… Tu ponctuas ton geste d’un autre sourire, plongeant une dernière fois ton regard dans le sien, rêvant de l’enlacer à nouveau, mais te retenant pour ne pas paraître trop dépendante, pour ne pas te bercer d’espoirs qu’il écraserait sans scrupules.
« On retourne vers la maison ? Je pense que vos pokémons vous attendent… »
Tylton t’attendait aussi certainement, alors tu te retournas et commenças à marcher dans la même direction que vous aviez prise pour venir, l’esprit débordant de pensées et d’images que cette fois tu te forçais de garder en tête tant elles étaient agréables. Autant tu aurais voulu oublier votre première rencontre, autant celle-ci resterait gravée dans ta mémoire un bout de temps encore.
Oliver C. Grimm
■ Messages : 634
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm] Lun 20 Avr - 6:01
Like a crow chasing the butterfly
feat. Elune Crowley
Il regrettait immensément ce qu'il venait de faire, se demandant ce qui avait bien pu le pousser à agir ainsi. Il ne pensait bien évidemment pas au baiser, au contraire : pourquoi s'était-il éloigné ? Seul un petit mètre semblait les séparer et pourtant il sentait le manque de proximité envahir son corps, le besoin incompréhensible de la reprendre dans ses bras sans jamais plus la quitter, de l'embrasser jusqu'à en perdre haleine. Il avait l'impression d'être si proche et pourtant si loin de ce qui constituait à présent son petit coin de paradis, le seul endroit où il aimerait être... Sa respiration était plus rapide que d'ordinaire, son cœur battait à la chamade et chaque pulsation se faisait ressentir dans tout son être, comme une bombe à retardement prête à exploser. Il la désirait, plus que tout et plus que jamais auparavant. Parce qu'elle animait chez lui des sentiments puissants, qu'elle savait déclencher d'un simple regard un milliers de pulsions qu'il voulait assouvir. Elle était unique et il voulait l'être pour elle aussi, priait intérieurement pour que ce moment ne soit pas un simple aparté dans leur relation mais le début d'une routine à laquelle il s'adonnerait avec joie. Elle avait raison, elle savait combler ses désirs les plus inavouables et il aurait donné n'importe quoi pour qu'elle continue encore un peu, juste un tout petit moment qu'il saurait transformer en éternité... S'il n'était pas prêt à fuir la solitude pour la sociabilité, il la mettrait tout de même de côté si ça lui permettait d'être avec elle.
Paradoxalement, il s'était éloigné d'elle comme un débutant... Mais n'était-il de toute façon pas un amateur dans ce domaine ? Il pouvait peut-être donner une leçon à n'importe qui en matière de survie, était sans doute le champion des coups tordus mais lorsqu'il s'agissait de rapports humains, surtout aussi intimes, son expérience était quasiment inexistante. Il n'avait jamais vraiment pris le temps de s'intéresser à tout ce qui était sentiments et garder les gens en dehors de son monde était quelque chose à laquelle il s'était fait au fil des années. Mais Elune avait changé quelque chose et bien qu'il ne sache pas vraiment quoi, il appréciait suffisamment ça pour en vouloir plus, beaucoup plus ! Mais les choses étaient allées un petit peu trop vite et il avait préféré dévier la situation, distraire son adversaire comme il en avait si bien l'habitude : et ça marchait ! Elle commença à bouger dans tous les sens, encore plus mignonne que d'ordinaire alors qu'elle refusait maladroitement la proposition de son professeur. Mais si les mots qui sortaient de sa bouche étaient un « non » poli, sa façon d'agir ne mentait pas : elle aurait adoré que Lampéroie rejoigne son équipe :
« Je suis sérieux ! Je l'ai vu agir avec vous avec plus d'entrain qu'il ne l'a jamais fait avec moi ! Ce n'est pas une décision que j'ai pris à la légère et je sais reconnaître ce qu'il y a de mieux pour mes pokémons, même si ce n'est pas un choix en ma faveur... De plus, mes pokémons ne sont pas avec moi parce que j'ai un niveau acceptable mais parce qu'ils le souhaitent et si un jour ils décident qu'ils feraient mieux d'accompagner quelqu'un d'autre, même moins fort, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais ! »
Le baiser avait beau avoir chamboulé Oliver, sa décision était tout de même mûrement réfléchie : Lampéroie serait certainement mieux avec Elune ! Elle saurait lui fournir l'attention et le soin dont il a besoin et lui saurait la protéger si besoin est. Au fond, le trentenaire était même gagnant, ayant ainsi la certitude que quelqu'un pourrait la protéger au cas où il ne serait pas là... D'ailleurs, le fait qu'il s'inquiète pour sa sécurité alors que rien entre eux n'était vraiment décidé ne fit que gêner d'avantage le professeur. Par chance, la Wengyard ne remarqua pas vraiment cela et se contenta de demander son avis à l'anguille électrique. Sans grande surprise, cette dernière se rangea du côté de la demoiselle alors que cette dernière remerciait son à présent ancien dresseur. C'était pour le mieux et même si se séparer d'un pokémon n'était jamais très facile, Oliver le vit plutôt bien. Elle laissa cependant son Absol faire connaissance avec le nouveau venu dans l'équipe avant de revenir vers lui, faisant à nouveau battre son cœur par grands coups.
S'il s'était pourtant concentré pour que ça ne soit pas le cas, le jeune homme se perdit dans le regard de la belle à l'instant même où elle prit la parole, essayant de comprendre ce qu'elle lui disait sans pour autant détacher son œil de ses yeux d'un bleu éblouissant, sans réprimer le désir qu'il avait envie de l'embrasser. Il essayait de paraître le plus neutre possible mais la mission était trop difficile pour lui. Son sourire était facilement distinguable, s'accentuant à mesure qu'elle le complimentait sur sa façon d'élever ses pokémons et d'enseigner aux autres. C'était peut-être la première fois depuis des mois qu'on le complimentait et il se surprenait à apprécier, son jugement cependant faussé par les sentiments qu'il éprouvait à l'égard de son interlocutrice :
« Disons que comme tout le monde, j'ai besoin d'un peu de motivation pour faire ce qu'il faut... Je ne suis un bon enseignant que quand la personne que j'ai en face de moi me donne envie de lui apprendre et vous êtes excessivement douée pour me donner envie de faire des choses dont je n'ai pas l'habitude, mademoiselle Crowley. »
Sous-entendu à moitié sensuel et à moitié sincère, il se perdait dans ses formulations et manqua de le souligner avant qu'Elune ne décide de déposer un léger baiser au coin de sa lèvre. Ce n'était pas grand chose mais cela suffit le faire sourire, à compenser légèrement ce manque qui commençait à s'emparer de tout son corps. Il la regarda sans rien dire, presque figé dans son expression d'étonnement et de satisfaction. Elle lui proposa de rentrer et il accepta en silence, reprenant la route pour le chalet en construction. La journée avança et si rien d'extraordinaire ne se passa par la suite, s'ils n'échangèrent rien d'autre que des banalités et des regards complices pendant les heures qui suivirent, ils savaient tous deux que quelque chose de nouveau était né en eux... Un désir totalement différent qu'il leur faudrait alimenter dans les mois qui suivraient. Aujourd'hui n'était finalement pas marqué par la fin de leur relation mais par le début d'un nouveau chapitre, au moins aussi intéressant que le précédent et contrairement à ce dernier, Oliver n'avait aucune idée de ce qui allait s'écrire dans celui à venir...
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: « Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm]
« Like a crow chasing the butterfly » • [PV Oliver C. Grimm]