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 yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie

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Kenneth Ledger
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MessageSujet: yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie    yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie  1341409873-clock2Dim 1 Mar - 3:34

yamcha & broly fricotent pas loin
kenneth & fox


 
Mains dans les poches, capuche enfoncée sur la tête, tu t'avances dans les locaux de l'académie en silence, cherchant des yeux de quoi t'occuper. Rien. Tout est vide et les rares élèves encore présents, malgré la soirée déjà avancée, se pressent pour rejoindre leurs dortoirs. T'es pas d'ceux là, bien décidé à t'amuser un peu avant d'aller rejoindre ton lit à ton tour. De toute façon, tu sais très bien que tu ne trouveras pas le sommeil si tu te plies aux règles. 22h ce n'est que le début de ta vie nocturne. Habitué depuis l'adolescence à ne sortir qu'une fois le soleil couché, t'es un de ces êtres qui ne vit que la nuit, la tête dans les étoiles, ne rentrant que chez lui au petit jour. Cette vie là te manque depuis que t'es là. Cette vie à te proder, les pupilles toutes dilatées pour voir le monde en plus grand, des sons dans les oreilles et dans la tête. Des échos dans le cerveau, le corps qui tangue, de la chaleur humaine et ce goût acidulé dans la bouche.

Tu mordilles ton chewing-gum, jouant avec avant de claquer une bulle à l'intérieur de ta bouche. Le goût mentholé envahit ta gorge et l'incendie légèrement, agréablement. C'est presque naturellement, et en traînant des pieds, que tu te diriges vers les dortoirs de Minspinc. T'as rien à faire, mais t'as envie de la voir. Cette fille là, aux cheveux bruns souvent tirés en queue de cheval, aux grands yeux clairs pétillants dans lesquels tu te noies littéralement dedans. Cette fille dont tu fixes les lèvres pulpeuses quand elle parle, sans pouvoir cibler autre chose, comme hypnotisé. Cette fille qui, étrangement, ne te lasse pas, ne t'ennuie pas. Et Dieu sait que tu trouves le sexe opposé terriblement stupide, naïf et inintéressant. Ça raconte sa vie sans cesse, se plaint sur leur physique et chipote sur une maladresse. Toi, tu les aimes que pour leurs formes généreuses et ce qu'elles ont à t'offrir le temps d'une nuit et de quelques caresses. Mais pas elle. Fox Laurie. T'as un certain respect pour elle, et tu t'y es attaché au fil du temps, à cette nana du genre petite fille modèle. Et ça t'amuse de la sortir de cet univers dans lequel elle s'est construit. Avec toi, elle a fini par céder, à mettre de côté son rôle d'élève acharnée pour se laisser tenter à quelques infractions. Non, ouais, tu l'aimes bien. Genre vraiment. Un peu ta bad pote du moment. Et tu espères que ça le restera encore longtemps parce que tu t'éclates avec cette fille, tu vas pas le nier. T'es pas de mauvaise foi.

Un pas, deux, trois, quatorze, vingt, trente-deux avant que t'arrives devant le palier de la porte. Un coup, deux. Un dernier, plus hésitant. Tu inspires un peu avant d'ôter rapidement ta capuche, ébouriffant tes cheveux au passage. Tu sais pas si t'essayes de faire bonne impression, mais tu sais que ça te ressemble pas trop, toi qu'est du genre naturel, sans ressentir la nécessité de donner une bonne image de toi. Mais tu crois que c'est un peu différent avec Foxie. Sûrement parce que toi aussi tu veux qu'elle te trouve intéressant, que ça soit réciproque. C'est toi qui a pour habitude de jeter les gens, pas l'inverse. Enfin, elle, tu ne lui ferais pas une telle chose. Tu le sais, tu le sais mieux que quiconque.
Haha, arrête Kenny, on va finir par penser que tu la kiffes.

« C'est moi, Foxie. »

Tu te racles un peu la gorge avant de réaliser que ce que tu viens de dire est un peu stupide. Qui toi ? Peut être que le son de ta voix ne suffira pas à t'identifier. Wow, tu perds étrangement confiance en toi, ça va pas. Tu te rattrapes rapidement, te tordant machinalement les doigts, rajoutant :

« Kenneth. »

Tu remets tes mains dans tes poche, dans l'espoir qu'elle ouvre sa porte et que t'aies la chance de pouvoir parler un peu avec elle avant d'aller dormir. Et t'as cette boule au ventre en imaginant que ça soit l'un de ses coloc qui passe la tête dans l’entrebâillement. Putain, non, svp, haha. T'as juste soudainement besoin de sa compagnie.
electric bird.


Dernière édition par Kenneth Ledger le Jeu 12 Mar - 0:30, édité 2 fois
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Mao Maoyu
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MessageSujet: Re: yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie    yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie  1341409873-clock2Lun 2 Mar - 6:35

foxy t'es où? kenneth-jeanne arrive!



Il faisait noir, la pénombre pesait tout son poids au-dessus des têtes académiciennes. Certains la ressentait, cette obscurité dérangeante, déprimante, qui annonçait d'un murmure narquois la fin d'une autre journée. La notion de fin peut angoisser, surtout chez les procrastineurs et ce sont ceux-là que la nuit terrifiait à chaque fenêtre. D'autres en étaient d'autant plus soulagés (Enfin! Mon lit!). D'autres encore, se réveillaient psychiquement, mentalement, lorsque le soleil se couchait. On se demande comment ils fonctionnent, ceux-là, alors que tout se passe la journée. Comment vivre dans un monde de rêves et de silence, sans la réalité? Surtout entre les murs d'une académie où il est interdit de franchir la porte de sa chambre après vingt-deux heure. La déprime doit les frapper encore plus fort, ces gens. Laurie avait un rythme de vie irrégulier. Un soir elle était couchée avant tout le monde, un autre elle s'occupait jusqu'au petit matin, souvent empêchant ses voisins de dormir tranquillement. Elle dérangeait souvent leur sommeil. Mais ils pouvaient dire ce qu'ils voulaient, qui peut empêcher un renard de fouiner entre les pages de ses bouquins favoris et d'exprimer tous les ressentis possible à voix haute? Non, pas en hurlant. Mais à voix haute.

La nuit où elle rencontra Kenneth Ledger était l'une de ses soirées où elle ne trouvait pas le sommeil. Juste avant le couvre-feu elle s'était faufilée loin des limites de sa chambre pour aller s'oublier dans un bouquin sensé compter la romance impossible d'un jeune couple mais qui s'avéra, si l'on en croyait les expressions d'indignement de la jeune adulte, les courbes agitées de ses sourcils et ses soupirs de confusion, n'être qu'une rédaction bas-de-gamme ayant comme unique but pour l'auteur de louer toute sa connaissance sur le monde des jeunes et à quel point – wow – il était trop cool pour son âge. C'était un écrivain dans sa quarantaine.

─ Pitoyable.


Comme dirait Fox, l'auteur ne valait pas deux sous.

Cela dit, pour passer le temps et pour la simple idée de lire, d'apprendre, parce qu'il y avait tout de même quelques informations pas mal dans ce torchon, l'élève en pyjama dévalait chaque page à une vitesse qui laissait prédire le niveau d'écriture du roman ainsi que l'intérêt qu'elle y portait (pas grand chose). Elle tournait comme ça dans toute l'académie, traînant le pas, ne faisant pas même attention à sa destination, ni même à l'heure. Il aurait pu être au-delà de l'heure réglementaire, elle n'en se serait pas aperçu. Même elle, Mademoiselle J'ai-le-nez-partout-je-sais-tout.

Quand elle eu l'intuition qu'il était temps de retourner dans sa chambre, elle s'en alla, pressant sa cadence, toute heureuse d'être en fait seule dans les couloirs de l'académie par cette nuit silencieuse, un poil effrayante. L'étudiante avait l'impression que l'école entière lui appartenait. Ses yeux bleus s'enjouaient, son sourire s'étirait, faisant apparaître un creux dans l'épiderme de sa joue ─ une fossette. Elle avait l'air de la grande gamine qu'elle était. Et puis est venu le moment où  ces mêmes billes vinrent se poser sur la crinière blonde de Kenneth. Ken. Ledger Kenneth, Kenneth Ledger. Un animal en voie de disparition, le genre de type qu'on a du mal à détester, malheureusement. Parce que, oui, c'est difficile de ne pas savoir haïr un individu qui nous fait devenir l'ombre de nous-même, ou plutôt, le côté obscure.

{ Il 'est pas vil, juste insouciant. C'est toujours bien de passer des heures en sa compagnie mais j'ai toujours la peur de voir ma Maison sanctionnée à cause de mon laissé-aller. Que les verts perdent du prestige par ma faute et juste la mienne, ça me couperait le souffle, ça me démonterait. J'ai trop de dignité pour ça. Ou est-ce que c'est de la fierté? Mm. Bon. Tu me veux quoi, Kenneth, ce soir? }

─ Il est bientôt l'heure, bébé. Tu cherches encore à m'apporter des ennuis? C'est Miaouss qui t'envoie?


Quelques mètres au loin, Fox Laurie promenait sa stature de Minspic: nonchalante parce qu'elle était en congé mais fière car elle se trouvait sur son territoire. Et un peu parce que le bleu n'était pas un cageot. Et que même si Fox ne faisait pas facilement avancer ses relations amicales au palier supérieur, Foxy Baby aimait plaire. Encore un coup de sa fierté, ça.  Sa fierté enrobée dans un t-shirt XXL et une paire de shorts de coton gris en guise de pyjama. Elle est belle la fierté, hein?

─ Hein, Kenneth?


Alors qu'elle finissait sa trajectoire, elle esquissa un sourire des plus mesquins, mais tendre, juste pour Kenneth Ledger. Dans son esprit, il avait eu raison de venir lui rendre visite, peu importe la raison, car la nuit s'était annoncée longue et ennuyeuse. Aucun des deux ne semblait avoir sommeil, en plus de c'la. D'ailleurs, c'est la question qui apparaissait à la surface de ses yeux clairs, à Fox.

{ Pourquoi il est encore là, il 'dort pas? }

Mais elle ne s'attardera pas à poser la question, l'important n'était pas là. L'important c'était la suite. Suite qu'elle suggéra en quelques mots susurrés alors que son coude s'était affalé sur l'épaule de son voisin aux cheveux ébouriffés. L'élève proposa à son camarade d'aller …

─ … Se divertir ailleurs que dans une chambre où les gens dorment? Et. Surtout, c'est toi qui commande, ou qui choisis si tu préfères, je suis dead. J'ai plus d'idée en tête. Puis, c'est toi le mec drôle entre nous deux.


Elle n'avait pas cessé de sourire depuis le moment où elle s'était emparée du jeune homme de son regard de glace. Elle l'avait aperçu et depuis, l'ennui s'était déjà dissipé. Parfois, elle dessinait quelques petites moues de ses lèvres sanguines pour observer le regard de son ami descendre vers elles. Un truc qui l'amusait. Comme quatre-vingt-dix-neuf pour cent de ce que constituait Ledger. Ou, du moins, ce qu'elle connaissait de lui.

Maintenant, elle espérait qu'il la libère comme la dernière fois et les fois précédentes.


Dernière édition par Fox Laurie le Jeu 2 Avr - 0:11, édité 1 fois
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Kenneth Ledger
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MessageSujet: Re: yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie    yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie  1341409873-clock2Mar 3 Mar - 0:34

Nina, les loups, me regardent, arrêtez !
kenneth & fox


 
Un, deux... Quinze... Trente-trois... Soixante. Une minute que tu comptes les secondes dans ta tête, les lèvres pincées entre elles. Laisse tomber Ken, ça sera pas pour ce soir. Tu fais un pas en arrière, mais tu ne compteras pas les suivants, ça sonne presque amèrement. Trop, cette fois. Tu secoues la tête, replongeant tes mains dans les poches trouées de ton jogging trop grand. Ça lui évitera de te voir en pyjama, s'il faut un avantage à ça. T'aurais dû la prévenir, lui laisser un sms. T'avais jamais osé. Pas pour ça. T'as peur de la déranger, tu crois. Alors que pour une connerie qui la fera peut être sourire, t'hésites pas. T'essayes juste de te rendre intéressant. Plus à ses yeux qu'à ceux des autres. Jusque ici, excepté ton meilleur ami, t'as jamais voulu plaire de cette façon à quelqu'un. Enfin. Si. T'aimes plaire, tu sais t'y prendre par le rire, par ta gueule d'ange et ton sourire en coin, tes yeux bleus rieurs et tes quelques tâches de rousseurs sur les joues. Mais pas sur le plan psychique. En temps normal, tu t'en bats un peu les roubignoles. En temps normal, haha. Allez Kenneth, fais demi-tour. Retour à la case départ. Mais c'est au moment que tu commences à te retourner que des bruits de pas légers te parviennent. Oh putain. Le couvre-feu est passé depuis peu et l'heure de Miaouss approche. Tu as un mouvement de recul un peu hésitant, cherchant des yeux un endroit où te planquer puisque de toute évidence, il est trop tard pour fuir à l'autre bout du couloir. Tu déglutis un peu bruyamment, visant un gros pot de fleur à dix pas de toi. Ok, à vos marques, prêt, part...

« Il est bientôt l'heure, bébé. Tu cherches encore à m'apporter des ennuis? C'est Miaouss qui t'envoie ? »

Boum.
T'as entendu ce bruit ? Non parce que tu crois que c'est le ventricule gauche de ton cœur qui vient d'imploser. C'est grave. Ah. Tu te sens mourir lentement en te retournant d'un bond. C'est. Putain. De merde. La con de toi, Foxie, tu vas le payer. C'est ça, fais la belle avec tes allures félines et tes yeux revolvers. Mais j'te jure qu'un jour, j'saurai. J'saurai avoir le dessus sur toi. Un jour, ça me fera plus rien tout ça. PARCE QU'UN JOUR JE VAIS FINIR PAR TE HAÏR ou crever de peur par ta faute.

« Hein, Kenneth ? »

Tu détestes ça. Cette sensation. Et puis ce sourire. Tu sais pas si c'est elle qui cherche à t'oppresser, à avoir comme un pouvoir sur toi, mais tu résistes. Tes sourcils se froncent légèrement tandis que tu détailles rapidement sa tenue. Au moins, tu seras pas le seul à avoir l'air d'un clochard. Pour une fois.
Ses yeux ne te lâchent plus, et tu grinces un peu des dents en constatant que tu n'arrives pas à sortir de son emprise. De son regard glacial, elle t'interroge. Même dans le silence, même sans qu'elle n'entrouvre ses lèvres, tu devines clairement la symbolique : « qu'est-ce tu fous là ? »

« ...Se divertir ailleurs que dans une chambre où les gens dorment? Et. Surtout, c'est toi qui commande, ou qui choisis si tu préfères, je suis dead. J'ai plus d'idée en tête. Puis, c'est toi le mec drôle entre nous deux. »

Nouveau haussement de sourcil. Tu glisses un coup d’œil à son coude qui s'enfonce dans ton épaule. Tu te prends pour qui ? Dégage de là. Enfin, ça c'est que tu penses. Mais tu le dis pas. Tu bouges pas. Tu laisses faire. Parce qu'au fond, un contact avec Fox, même futile, ça se refuse pas. T'sais Kenneth, t'es un p'tit chateux au fond. Tu sais pas à quel point t'as de la chance. Tu sais pas non plus le nombre de garçons à qui ce genre de fille peut faire tourner la tête. Juste avec un léger balancement de hanche. Juste avec un regard. Un sourire. Ou tout simplement en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Un truc tout con. Mais ça marche comme ça. Tu peux juste remercier le ciel que ta Foxie soit une Minspic et pas une fourbe Wengyard qui aurait sûrement abusé de ses charmes. Non, elle est cool Foxie. Mais elle te rend bizarre.

Tu lèves les yeux au ciel avant d'attraper son poignet fin dans ta main pour la tirer vers un autre couloir, sans dire mot, en repensant simplement à ce qu'elle vient de dire. Elle te trouve drôle. Ça te flatte, tu sentirais presque tes chevilles gonflées.

T'arrives devant une porte, récupérant tes deux mains pour sortir une petite lame au bout arrondi. Clic clac, pro de l'infiltration, tu ouvres. Une petite pièce du genre placard à balais ou rangement se présente à vous. C'est pas la première fois que tu y vas, c'est un peu ta planque. Des manches balais partout, des seaux, des serviettes, des tapis de gym et ce qui semble être le reste d'un vieux lit d'appoint. Tu tires un seau pour le renverser et te poser dessus, lui faisant face, la tête levée vers elle.

« J'aime bien quand tu me donnes un peu de pouvoir. Alors ce que je peux te proposer... C'est de défier les règles. Encore. J'pense que tu t'y attendais. Mais le couvre-feu est passé, et on est là tous les deux dans un putain de placard à balais. Plutôt cool. »

Tu la dévisages, et progressivement, doucement, un sourire mesquin étire tes lèvres. Coudes posés sur tes cuisses, menton sur tes mains, tu plisses un peu les yeux en hochant la tête sur le côté.

« Les tours de rondes vont commencer. Tu veux qu'on aille les animer ? »

Petit clin d’œil accompagné d'un regard sincère tandis que les commissures de ta bouche s'étire tendrement.

« À moins que tu préfères rester là, bae. »
electric bird.


Dernière édition par Kenneth Ledger le Jeu 12 Mar - 0:23, édité 1 fois
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Mao Maoyu
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MessageSujet: Re: yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie    yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie  1341409873-clock2Dim 8 Mar - 7:04

shout out à ceux qui observent dans le trou de la serrure.



Dans le prochain épisode, Kenneth dirigeait ─ avec poigne ─ celle qui allait devenir la victime de son imagination, vers l'un de ces endroits bizarres de Primepoc. Un vieux débarras les attendait dans un couloir adjacent; étrangement, l'élève semblait familier avec ce recoin appartenant pourtant à la Maison verte. A croire qu'il zonait vraiment partout lors de son temps libre ou même qu'il avait beaucoup de temps libre, ce qui ne changeait absolument rien à la réputation de son dortoir. A la manière d'une fouine, d'un voleur, il trouva le moyen de déverrouiller la porte du mystérieux endroit et de nouveau, il donna l'impression de tout savoir sur lui. A ses côtés, placée légèrement derrière, puisque vraiment, elle n'était qu'une débutant à ce genre de jeux, Fox observait le savoir-faire de son camarade, elle pensait que d'un côté ça ne l'étonnait pas, que Kenneth Ledger était, de toute façon, du genre à sortir ce genre d'outils de ses poches et qu'il était aussi du genre à se servir de bidules en métal à des fins peu communes comme forcer une porte que personne n'avait encore remarqué. Lorsque le bleu poussa la porte, Fox fronça les sourcils, elle n'était pas à l'aise avec l'obscurité des lieux. Et puis, encore une fois, combien de temps a-t-il dû passer dans ce dortoir, qui n'était pas le sien, pour en connaître si bien les entrailles?

De l'intérieur, le placard manquait d'espace, des objets de grosse taille monopolisaient la place, mais Kenneth, lui, trouva tout de même le moyen de s'y installer, plutôt confortablement. Sur un seau renversé il était assis, prenant une pose de délinquant, voire de mafieux, un sourire narquois sur la face. Mais malgré l'influence qu'il avait sur Fox, ce n'est pas comme si elle l'avait rejeté, on pouvait même dire qu'elle avait cherché chez Ken, son côté le moins glorieux, celui qu'elle devait justement ne jamais provoquer si elle voulait garder une réputation saine et sage pour le dortoir Minspic. Il est fort probable, ceci dit, que même si deux minutes auparavant elle pensait fort aux Minspics, que dès à présent, la réputation qu'elle leur redevait ne faisait plus partie de ses priorités. C'est malheureusement le pouvoir qu'avait Kenneth sur elle. Un peu comme les jeunes femmes naïves dans les films qui se laissent aller sous le charme du premier mec un peu casse-cou se présentant à elles …

« J'aime bien quand tu me donnes un peu de pouvoir. Alors ce que je peux te proposer... C'est de défier les règles. Encore. J'pense que tu t'y attendais. Mais le couvre-feu est passé, et on est là tous les deux dans un putain de placard à balais. Plutôt cool. À moins que tu préfères rester là, bae. »

─ Je me doute mais c'est pas dit qu'on doit absolument casser les couilles du chat qui parle chaque fois qu'on se voit.


Elle s'était accroupie devant lui afin de se retrouver littéralement en face, ce qui intensifia la proximité entre elle et son camarade. La proximité physique était l'une de ces choses dont Fox avait rarement conscience. Elle touche les épaules, saisit les mains, attrape les bras, … Cette fille est une insensible qui ne voit aucune allusion au contact physique. Alors qu'elle essayait de donner son opinion, elle avait attrapé ses genoux pliés de ses bras menus, son visage n'était couvert de rien, aucune main ne la cachait et sur ce visage on pouvait lire l'expression d'une femme qui avait décidé de contredire son monde.

─ T'sais … Naturellement, j'aime pas les soirées à ne rien faire mais on est jamais à l'abri des exceptions. Tu voulais quoi, d'ailleurs, tout à l'heure? Viens, on discute là. Je déteste cet endroit périmé mais c'est ─ genre ─ le seul endroit potable dans l'académie, on dirait.


Du haut de ses dix-huit ans, elle prenait des airs d'ado' arrogante jamais, ô grand jamais, satisfaite de ce qui lui était donné. Non, l'académie n'était pas le taudis qu'elle semblait décrire dans son discours mais ici, l'étudiante s'ennuyait à en crever. Ça avait dû la rendre ronchon. Un soupire sorti du cœur vint briser la continuité de sa phrase et d'une main lasse elle attrapa un seau pour imiter son interlocuteur. Elle aborda la même position. On aurait dit qu'elle se moquait.

HRP: nan rien.
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Kenneth Ledger
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MessageSujet: Re: yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie    yamcha et broly fricotent pas loin dans la bou-oumbo aux loups ▬ ft. foxie  1341409873-clock2Jeu 12 Mar - 1:28

alors patinons sur la colline là-haut
kenneth & foxy


 
Assis sur ton seau renversé, t'as l'air d'un mafieux. Mais les mafieux, c'est plus virils que ça, ça se laissent pas déstabiliser par le souffle chaud et enivrant d'une jolie fille qui se rapproche doucement. Votre proximité, tu pourrais la réduire à néant juste en penchant la tête. Juste un peu. Rien ne t'empêche de le faire, ce genre d'acte, tu l'as fait des dizaine de fois. Mais tu le feras pas là. Pas avec Foxie. Parce que Foxie, c'est pas une fille. C'est la fille. La fille que tu te sens obligé de considérer plus que n'importe quelle autre nana. Elle te soumet, te balaye à genoux juste avec un regard. Et en t'abreuvant de son souffle, t'es juste ivre. Elle te fait tourner la tête, Foxie. Plus encore que la résine qui finit dans tes veines tous les soirs. T'sais pas pourquoi, c'est comme ça. Elle a une emprise sur toi, une emprise si forte que tu ne peux t'en dégager.
Enfin, en réalité, t'as jamais essayé.

« Je me doute mais c'est pas dit qu'on doit absolument casser les couilles du chat qui parle chaque fois qu'on se voit. »

Lentement, tu te recules, agrandissant la distance entre vous. L'un de tes sourcils s'arque à ces mots qui ont un certain impact sur toi. Changer les habitudes, ça te fait toujours un peu peur. Mais dans un soupir, tu reconnais à regret qu'elle marque un point. Cette fois. Tu ne peux pas toujours l'entraîner dans tes pulsions idiotes et en faire ta chose comme bon te semble, votre relation ne peut pas se baser uniquement sur quelques conneries. Tu tires une petite moue, laissant échapper un vague grognement du seuil de tes lèvres. Tes dents viennent d'ailleurs les maltraiter un peu alors que tu plonges dans une réflexion qui, tu l'espères, te donneras une autre issue. Tes iris aux pupilles dilatées glisse vers le haut, se fixant ensuite intensément sur le visage de Laurie pour se plonger dans les siennes. À nouveau, les centimètres entre vous se réduisent et tu te retrouves absorbé par tes pensées burlesques et ses yeux revolver.

« T'sais… Naturellement, j'aime pas les soirées à ne rien faire mais on est jamais à l'abri des exceptions. Tu voulais quoi, d'ailleurs, tout à l'heure ? Viens, on discute là. Je déteste cet endroit périmé mais c'est ─ genre ─ le seul endroit potable dans l'académie, on dirait. »

Sa question te fait frissonner, et tu ne peux réprimander une légère grimace. Et bah, hey, salut, je voulais juste te parler, t'sais, une pulsion comme ça mais crois pas que j'avais que ça à faire non plus, mais genre voilà. Abruti. L'une de tes mains vient tâter discrètement le haut de ton torse pour récupérer un médaillon. Automatiquement, comme un sale toque, tu te mets à jouer nerveusement avec la chaîne, l'enroulant autour de tes doigts. Depuis quand t'as besoin de te justifier pour venir la voir ? Tu te mets à haïr cette interrogation, laissant aller un énième soupir las, alors que tu sors ton portable de ta poche avec ta seconde main, t'informant de l'heure. Vingt-deux heures quinze. Ce qui aurait dû être le début des festivités si miss n'en avait pas décidé autrement. Hein Kenneth, vu que t'es incapable de lui refuser quoique ce soit.

Droite, froide, distante, insaisissable. Elle a l'air d'une femme déterminée, jouant inconsciemment de son emprise sur toi. Son air arrogant te donne presque la chair de poule. T'aimes pas ce manque de chaleur. Reine de glace, t'es seulement le valet blanc qui se doit de combler ses désirs, de la divertir et mettre fin à son royal ennui. Son sceptre en main, elle exerce son pouvoir sur toi et dans une révérence, tu lui obéis.

Grincement métallique. Ça t'arrache un spasme, t'arrache à tes pensées. Abordant la même attitude que toi, tu cèdes à la tentation d'un sourire qui étire le coin de ta bouche. Elle t'amuse, Foxie. Un spécimen rare que t'aimes observer dans ses actions. T'as l'impression de retrouver une certaine moquerie pour te provoquer, te pousser à agir. Ça te plaît, étrangement. Tu lâches le bijou que t'as entre les doigts, celui-ci venant heurter silencieusement la bordure de ton haut.

« Je voulais juste te voir. Je crois qu'y a pas de raison particulière à ça. J'avais envie. T'sais, ce genre d'envie auquelle t'obéit sans te poser de question. Alors je suis venu. »

T'as cette honnêteté chez toi qui te pousse à dire les choses telles quelles sont. T'avais envie. Vraiment. Horriblement. Tu veux qu'elle le sache. C'est tout, c'est comme ça. Sa compagnie à elle, à personne d'autre. Ce soir, tu veux que ça soit sa présence. Tu veux qu'elle soit ta proie. Et t'espères qu'elle se laissera encore entraîner dans une valse diabolique.

« Pourquoi ? Tu voulais pas me voir, Foxie baby ? »

Tu la taquines un peu, t'aimes bien la bousculer. Ta main se pose sur sa tête et doucement, t'exerces une légère pression dessus. Tu lui fais souvent ce genre de geste. Tu sais pas comment elle le prend, mais chez toi c'est juste une marque d'affection que tu utilises essentiellement pour elle.

« Ok, bien. Discutons. De toute, on a pas d'autres choix que de la faire ici, hein ? Ça serait mal vu de voir une Minspic avec le gars des Namethia ? Askip. »

Tu le dis d'un ton un peu ironique en plissant les yeux. Tu cherches à la cerner, tu lui tournes autour. Un peu comme un vautour. Sauf que toi, tu comptes pas planter tes serres dans sa chair.
Du moins, pas pour le moment.
electric bird.
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