Krystina Ponikarov Maison Wèngyard | Sujet: maybe trapped, mostly troubled ; ed & krys. Mar 10 Fév - 22:03 | |
| The time will come, when you'll have to rise Above the best, improve yourself
Your spirit never dies Farewell, I've gone, to take my throne Bonjour, bonsoir. Tu ne savais plus vraiment. C'était juste une escapade nocturne comme une autre au final. Bientôt, on mettrait en grand sur ta tête « Fille qui fait perdre des points à sa maison. Veuillez l'éviter, merci. » Parce que bon, en plus d'être une bonne vieille Wèngyard, t'étais pas non plus connue pour respecter vraiment ces trucs qu'on appelle les couvre-feux. En vrai, tu étais persuadée que c'était juste un prétexte pour que les profs picolent tranquillement le soir. Tu avais déjà fait vite fait le tour de l'académie de jour, mais ça avait un petit côté étrange la nuit. Parce que y'avait pas de bruit, pas de lumière. T'étais toute seule. T'avais besoin de ta petite dose d'adrénaline, après, tu pourrais aller te coucher et être une bonne fifille.
Tu savais pas trop pourquoi ni comment, tu t'étais retrouvée en plein milieu des jardins. Tu furetais vite fait pour voir s'il n'y avait pas quelques plantes qui t'auraient intéressé pour ta consommation personnelle de.. hm.. plantes en pot. Mais rien. Déçue, tu te baladais dans les allées, en éclairant avec ton application lampe torche de ton téléphone les étiquettes. Tous ces noms latins barbares. Franchement, y'avait toujours un psychopathe caché derrière ces noms, prêt à enchaîner le plus de voyelles à la suite. Motus, pliz.
Tu levais ton téléphone au dessus de ta tête, et en profitais pour te prendre en photo en affichant un grand sourire débile, accompagné de tes cernes violettes, et de ton petit air de dégénérée flippante à souhait. Voilà, une petite selfie. Pour se rappeler de ton escapade nocturne. Tu entendis un craquement et telle la biche apeurée, tu fis un bond, lâchas ton téléphone qui fit un beau ploc dans la boue. T'avais vu une ombre. Ouai. Promis juré, t'étais pas sous drogues cette fois, et t'avais vraiment un truc réel. Genre plus réel qu'une licorne. Tu te penchais et attrapais le premier truc qui te tombais sous la main : une vieille branche morte. Et tu l'agitais devant toi, dans le noir.
« Je suis armée. Et je suis ceinture rose de karaté. »
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