Saleté de temps merdique ! Il fallait que ça tombe sur moi pendant que je faisais une petite sieste au soleil. Enfin ... Le soleil, je le cherchais à ce moment là. Il était bien caché par des gros nuages noirs et surtout par ce rideau de pluie. Vous n'imaginez même pas le réveil en sursaut que j'ai eu lorsque j'ai senti toute cette flotte se déverser sur moi. Sur le coup, j'ai cru me prendre une attaque pistolet à eau. Mais non, il avait tout simplement fallut qu'il pleuve un bon coup.
Cela faisait maintenant un bon moment que je courrais sous la pluie à la recherche d'un abri. Mais il n'y avait rien. Il faut dire que je ne voyais pas grand chose. A cause des nuages, le temps s'était assombri si bien qu'on aurait cru la nuit avait commencé à tomber. Je courais ainsi donc, au hasard, espérant trouver une maison, même abandonnée et hantée. Oui, moi qui suis une grande froussarde, à ce moment là, je préférais avoir peur plutôt que de rester sous la flotte et me choper une crève.

Puis enfin, après bon bout de temps, je vis une forme étrange. Puis en m'approchant de cette dernière je compris de quoi il s'agissait : d'une ville. Alors là, ça ne pouvait pas tomber mieux. J'allais pouvoir m'arrêter dans un bar ou quelque chose du genre pour pouvoir me sécher. Et qui sait, peut-être que j'arriverais à avoir des vêtements secs. Oui, là dessus je pouvais toujours rêver, mais on ne sait jamais.
Une fois en ville, je trouvai vite le pub bien connu qui été le Bekipan boiteux. J'en avais déjà entendu parlé mais je n'avais pas encore eu l'occasion d'y faire un tour. Ce qui était bien étonnant. En tout cas, l'occasion, je l'avais maintenant.
J'entrais dans la bâtisse avec hâte, si bien que quasiment toute les têtes se tournèrent vers moi. Bon, pour la discrétion, ce sera pour un autre jour ... Je fis un sourire timide à l'assemblée qui préféra reprendre sa discussion. Faite, ainsi je pouvais essorer mes cheveux blonds ainsi que mes vêtements tranquillement.

Une fois que je fus un peu moins dégoulinante, je commandai un cappuccino au comptoirs tout en demandant au barman s'il n'avait pas par hasard une serviette histoire que je me sèche plus vite. Et que fut sa réponse à votre avis ? Ce fut un non. Et voila, encore de la chance comme je sais en produire on ne sait comment.
Ma réponse à cette information négative fut un simple soupire. je pris tout simplement mon cappuccino et allais m'assoir à une table vide sous le regard des gens. Bin quoi ? Il n'avait jamais vu une blondinette trempée comme une soupe ?

[justify]Apparemment, je n'étais la seule à avoir essuyée cette pluie. Pour preuve, un nouvel arrivant arriva dans la même état que moi dans le pub. Sauf qu'à la différence de moi, il avait l'air de si ficher pas mal que tout le monde le regarde. Bien au contraire, il me semblait que ce garçon faisait plus de bruit en voyant tous les yeux braqués sur lui. Un drôle d'énergumène ce type. Les mains plaquées contre la tasse de ma boisson chaude, je ne le quittai pourtant pas des yeux. Pourquoi ? Le trouvais-je à mon goût ? Pas vraiment, non, je me demandais juste ce que pouvait faire d'autre ce jeune homme. Et j'avoue que je ne fus pas déçu ... Ce monsieur, vraiment sans gêne, avait entrepris d'enlever son tee-shirt pour l'essorer. Oui, cela m'avait surprise comme beaucoup de monde dans le Bekipan. Par réflexe, je me mis à regarder la réaction des autres personnes qui semblaient faire la même chose que moi. je posai alors mon regard vers le comptoirs. le barman ne semblait pas vouloir bouger pour aller dire à l'inconnu aux cheveux bleus de se rhabiller. Bon après, il n'avait enlevé que son haut.

Mon regard quitta le comptoirs pour se reposer sur mon cappuccino. Il était temps pour moi de me réchauffer de l'intérieur. C'est à ce moment précis qu'il arriva, se posant tout simplement sur la chaise d'à côté. Et lorsque je me tournai vers lui pour le saluer. Voila qu'il posa ses lèvres sur les miennes ... Mais What ?! Nouveau réflexe de ma part, je lui balançai ce que j'avais dans les mains dans sa figure. Autrement dit, ma boisson chaud qui dégoulinait maintenant le long de son visage.
Mais sérieux, c'était quoi cette technique de drague toute pourrie ? J'avais jamais vu ça jusqu'à ce jour. Je restai un instant médusée face à lui, restant de marbre, avant de commencer à rire. Vraiment, je trouvais cette situation très stupide. C'était le genre de scène que tu ne vois que dans les films. Sauf que là, ça se déroulait pour de vrai.
Certainement alerté par mon joli lancé de café, le barman était venu à notre table, car oui, il s'agissait maintenant de la sienne aussi, j'en avais décidé ainsi.

-Un problème ? Ce type vous dérange ?
-Pas le moins du monde. C'est un pote. Il m'a simplement surpris et j'ai réagi comme une cruche. Par contre je vous pique votre torchon et je veux bien un second cappuccino.

Sans même attendre une réponse du barman, je lui arrachais déjà le torchon qu'il avait à sa taille. L'homme me regard d'un yeux perplexe avant de retourner à ses occupations. Pour ma part, je m'empressais de me pencher sur le visage de l'inconnu torse nu pour l'aider à essuyer son visage.

-Pardon mon vieux. J'ai tendance à faire des trucs stupides sous l'effet de la surprise. Je finis de lui éponger le cappuccino de son visage puis je lui fis un grand sourire. Mais bon dieu, qu'est-ce qui t'as pris de m'embrasser ?

Bin quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça ? Non, je n'étais pas choquée, ni même en colère qu'un inconnu pose ses lèvres sur les miennes. Et puis ça voulait dire quoi un baiser ? Rien du tout ! Si je devais rendre des comptes à toutes les personnes que j'ai embrassé, il me faudrait bien des années, en plus d'être difficile de se souvenir de tout le monde.

-Moi c'est Sasha. Et l'embrasseur fou que tu es, tu as un nom ?

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