Six feet under.

Lampe de poche en main, tu avances à pas de loup dans la grotte. Le halo pâle met en évidence les roches qui composent la cavité, t’aidant à progresser sans encombre dans les profondeurs de la montagne. C’est une drôle d’impression que de se savoir six pieds sous terre, coincé dans le cœur même de la montagne avec pour seul moyen de retour une galerie sinueuse creusée par l’érosion ou quelques triopikeurs, il y a quelques années de cela.
Tu n’entends que le bruit sourd de gouttes d’eau tombant à un rythme calculé sur le sol rocailleux. Éventuellement le cri d’un nosferapti ou le bruit de tes pas. Mais sinon c’est le calme plat. Tu te devines seul à traîner dans les parages.
Ghost semble apprécier le calme et l’obscurité des lieux, flottant tranquillement devant toi. Il te guide, semble-t-il, alors tu le suis sans trop te poser de questions –tu lui fais confiance-. Le spectrum –depuis récemment, il a évolué dans un combat avec un alcoolique venu te chercher des noises à la sortie d’un centre pokémon- connait peut-être déjà les lieux. Tu le supposes en tout cas puisqu’il se dirige sans mal dans l’obscurité quasi-totale de la caverne.

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Six feet under.

Quelques pas, quelques pas, t’avances comme un aveugle ; ton pokémon te sert de canne. Agile, il se fraye un chemin dans les galeries les plus étroites, fouille pour en sortir quelques cailloux qu’il sème tout le long du chemin. Pas bête l’animal, tu penses, en le regardant jouer au Petit Poucet tandis que vous vous enfoncez tous deux dans cette forêt d’arbres de pierre et de granite.
Soudainement, il accélère, son aspect si tranquille et désinvolte se transformant en une forme d’inquiétude étrange.

▬ Ghost, attends.

Le spectrum s’arrête en entendant ta voix l’appeler. Il se retourne alors, un air énigmatique peint sur le visage. Intrigué, il se tourne à droite à gauche.

▬ Qu’est-ce qu’il y a, mon vieux ?

Tu demandes en le voyant agir de la sorte. Il se crispe soudainement avant de pousser un cri sourd. Il désigne alors la source de son tracas, un grindur vous observant dans un coin sombre, la lumière de ta lampe luisant sur sa carapace métallique.

Une seule réponse à ce cas de figure, demi-tour droite, direction une autre galerie.

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Six feet under.

Le grindur n’a pas suivi. Il a donc suffit de quelques petits mètres pour le distancer ; une dizaine tout au plus. Ghost semble d’ailleurs s’en satisfaire, tirant la langue en remuant ses doigts crochus face à l’obscurité presque absolue de la caverne. Tu n’orientes pas le faisceau de la lampe dans cette direction, te contentant de tapoter la tête du pokémon pour lui signaler qu’il est grand temps de partir. Qui sait, le grindur pouvait revenir.
Le spetrum traîne derrière, flottant plus lentement en s’émerveillant des petites nouveautés qu’offre la grotte à mesure que vous vous y enfoncez. Des joyaux luisent sur les parois, se faisant de plus en plus nombreux. La lumière jaunâtre de ta lampe de torche se reflète dedans, éblouie ton compagnon qui s’amuse à masquer le halo de lumière de son corps parfois intangible. Tu râles, parfois quand l’imbécile vient cacher la seule source de lumière à votre disposition grâce à la paume de ses mains.

▬ Ghost…

Tu souffles, mi amusé, mi exaspéré en décalant la lampe. Il ignore la complainte et continue en ricanant et en faisant des grimaces incohérentes.
Le jeu dure un temps, jusqu’à ce qu’il se crispe de nouveau, reculant derrière toi en devinant la présence d’un autre pokémon ; un chartor que tu éblouies avec le faisceau de ta lumière. Il vous fixe tous deux d’un air las avant de continuer son chemin, s’enfonçant dans une galerie bien trop étroite pour un être humain.

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Six feet under.

L’épisode du chartor n’a pas dissuadé Ghost de faire le pitre. Au contraire, il arrive désormais parfois qu’il attrape la lampe avant de partir plus loin avec, te contraignant à courir pour aller la récupérer –et optionnellement éviter de rester dans l’obscurité-.

▬ Putain, Ghost arrête ça tout de suite !

L’autorité n’étant pas ton fort, le pokémon continue en allumant et éteignant la lumière. Dans les moments d’obscurité, tu le repères grâce à son rire grinçant. Mais chacune de tes tentatives pour récupérer ton bien s’avère vaine.

▬ Rends moi la lampe Ghost, sois sympa.

Tes complaintes résonnent dans la caverne, mais à aucun moment il ne t’est venu à l’esprit que le bordel assommant que vous faisiez pouvait rameuter des pokémons sauvages. Et c’est ce qui arriva, bien évidemment.
Un énorme galegon se met à rugir juste derrière vous, vous faisant bondir puis retrouver un silence quasi-mortuaire. Vous prenez la fuite, bien évidemment, en bons poltrons soudainement pris de panique, surpris par le grand méchant loup.
Tiens, Ghost a même pensé à te rendre ta lampe dans la panique. Mais tu ne le remarques que quelques mètres plus loin, une fois les menaces du pokémon sauvage loin derrière vous.

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Six feet under.

La balade se fait plus calme depuis que Ghost s’est décidé à te rendre la lampe. Il est désormais agrippé à ton épaule, bien planqué derrière toi. Parfois, lorsqu’un bruit résonne dans la cavité, il ouvre ton sac et se glisse dedans pour mieux se dissimuler. En voilà un qui se souviendra de ce galegon encore longtemps.
D’ailleurs, en y songeant, Bug n’a toujours pas évolué. Ton starter se retrouve à la ramasse par rapport au reste de ton équipe à cause de ça –avec Noodle aussi-. Peut-être que si tu t’appuyais plus sur lui, et moins sur Leviathan –le fer de lance de ton équipe, il faut se l’avouer- il serait déjà un galegon. Quoi qu’il en soit tu ne t’en formalises pas. C’est peut être lui qui ne veut pas évoluer et quelle que soit sa décision, tu la respecteras. Tu n’iras certainement pas chercher un autre pokémon pour le remplacer.

▬ Aïe !

Tu lèves brusquement le pied, n’ayant même pas remarqué le grindur que tu venais de piétiner par inadvertance. C’est que ça fait mal cette merde.
La bestiole commence à rouler –une envie de rébellion sans doute- te convainquant de bifurquer dans une autre galerie en clopinant comme un canard boiteux.

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Six feet under.

Tu marches avec l’élégance d’un cheval boiteux le long de la galerie, pestant contre le maudit grindur qui a failli t’empaler le pied. Tu te considères chanceux de ne pas avoir écrasé le pokémon, sinon tu ne serais pas en train de boiter, mais en train d’agoniser avec un beau trou dans le pied, façon Jésus Christ –et le mec mérite le respect parce qu’il pouvait regarder à travers ses deux mains-.
Quoi qu’il en soit, désormais, tu fais gaffe, tu scrutes le sol avec toute l’attention nécessaire pour qu’un tel accident ne se reproduise pas et ce, même lorsque la douleur dans ton pied se dissipe. Ghost ricane, toujours planqué dans ton sac, mais tu préfères l’ignorer. Un vrai môme celui-là.
Finalement ta vigilance finit par payer puisque tu passes juste à côté d’un autre grindur, endormi à même le sol. Tu évites de marcher dessus cette fois et continues ta route.

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Six feet under.

Ghost est un personnage bien particulier. Pourquoi ? Parce qu’il possède une psychologie passionnante et insondable, à la manière d’un être humain. Pour le décortiquer, il faut le voir à l’œuvre. Et les deux premières choses remarquables au  sujet de ce pokémon sont sa couardise et son habilité à faire des coups fourrés. Deux traits très distinctivement visibles à cet instant-là, tandis que l’habile pokémon spectre se cache dans les tréfonds de ton sac en dévorant ton casse-croute dans la plus grande discrétion. Mais aussi en tapotant sur la pokéball de Leviathan pour l’emmerder –faute d’avoir la ceinture adéquate en ce jour, toute l’équipe loge dans le sac à dos-.
Toi tu ne remarques rien, évidemment. T’es trop occupé à éviter le champ de grindurs –de mines, pareil- qui se dresse devant toi. Il y en a une généreuse quantité dans le coin et tu en serais très heureux si tu étais à la recherche d’un grindur –pas pour le moment, ils attendront-. Mais tu continues dans cette direction, avec un peu de chance, un griknot pointera le bout de son nez.

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Six feet under.

Grindur, grindur, grindur. Décidemment, il y en a de partout ! Tu t’en désespères tout seul d’ailleurs en les évitant tous soigneusement pour éviter un fâcheux incident de parcours. Tu te crois dans le démineur, à devoir marcher sur les cases sans bombes. Pas évident, croyez-moi.
Et Ghost dans tout ça ? Et bien il s’amuse bien, le salopard, à semer de la bouffe sur le chemin du retour. Il jongle avec les pokéballs, renifle les potions et s’essaye à la cuisine en broyant des baies dans ses mains. Le souci, c’est que ces petits jeux innocents, au nez et à la barbe de son propriétaire, finissent par se compliquer lorsque l’une des pokéballs lui échappe. Celle-ci tombe alors par terre et libère Leviathan, bien trop grand pour la cavité dans laquelle vous vous aventurez.

▬ PUTAIN C’EST QUOI CE BORDEL ?!

Ghost fixe un point imaginaire au sol, les mains jointes et l’air d’un enfant conscient de sa bêtise. Leviathan lui tire la grimace, pousse des gémissements douloureux en se remuant pour se sortir de là. Seul bémol, plus il gigote plus les grindurs sous lui viennent lui lacérer les écailles. Tu fouilles désespérément, et aussi vite que possible, le sol pour retrouver la pokéball du malheureux avant que celui-ci ne finisse par faire s’écrouler la galerie sur vous à force de bouger dans tous les sens.

▬ Calme toi Jon, s’il te plait calme toi. Ça va aller.

Tu le rassures parfois.

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Six feet under.

Finalement, après dix bonnes minutes à chercher ardemment cette foutue pokéball, tu finis par te rendre compte que le spectrum la planque derrière lui depuis le début. Tu décides donc de le mettre dans la sienne, histoire qu’il médite sur sa connerie et cesse un peu de t’importuner. Leviathan, lui, a enfin pu se libérer de tous ces grindurs qui l’agressaient à son insu en retournant dans sa confortable petite pokéball. Un tour au centre pokémon, pour lui au moins, ne sera donc pas refus.
Tu décides aussi de changer de compagnon, maintenant que Ghost est « puni ». Tu choisis tout naturellement ton starter qui se cale dans l’ouverture de ta veste.

Sur le chemin, une étincelle attire votre attention. Tu aperçois alors un énorme mygavolt entrain de gratter le sol. Tu hésites. Un mygavolt, c’est un excellent moyen de compenser le défaut principal de ton équipe ; sa lenteur –en dehors de Ghost, évidemment-. Il peut apprendre Toile gluante, ce n’est pas négligeable. Mais étant donné ta petite, ridicule, réserve de pokéballs et d’hyperballs, tu préfères passer ton chemin discrètement.

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Six feet under.

Tu continues d’avancer, te retournant parfois avec l’espoir –un peu fou faut se l’avouer- d’apercevoir la lumière du jour. Après plus d’une heure enfermée sous terre, ton envie de retourner à l’extérieur se fait ressentir. Tu hésites à faire demi-tour mais préfères finalement chasser cette drôle de claustrophobie de ta tête et continuer.
Bug te tient avec ses petites pattes dans le revers de ta veste, se laissant bercer au rythme de tes pas. Il ferme les yeux mais reste attentif aux mouvements alentours. Alors fatalement, lorsqu’il sent la présence d’un pokémon, il s’agite. Tu scrutes rapidement les alentours et aperçoit un kadabra entrain de creuser avec sa cuillère un trou dans le sol pour y poser un œuf. Tu préfères faire demi-tour plutôt que de passer discrètement devant. Une mère qui se sent en danger est bel et bien le pire des ennemis. Bug semble du même avis puisqu’il se cache la tête contre toi, dans une tentative un peu curieuse de se dissimuler.

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Six feet under.

Faut pas se faire d’illusion, s’enfoncer dans les profondeurs d'une grotte ne t’aidera pas pour trouver ce que tu cherches. Ça t’épuise, aussi bien physiquement que mentalement, ça te donne l'envie d'un petit break. Alors tu cherches un coin tranquille dans les galeries pour te poser, tu tournes en rond quelques bonnes minutes dans les couloirs sans rien trouver. Tu renonces donc et t’assois par terre. Ton galekid en profite pour se dégourdir les pattes.

▬ Quand t’évolueras, il faudra vraiment qu’on te trouve un nouveau surnom.

Tu lâches en te grattant le haut du crâne. Un galegon qui s’appelle Bug, c'est pas très coquet, il faut se l’avouer. En même temps, tu te dis que tu t’imagines mal l’appeler autrement. Depuis les quelques mois où vous êtes ensembles, c’est le premier sobriquet qui t’est venu –plus pour le faire chier sur sa taille ridicule qu’autre chose-. Maintenant c’est une appellation affectueuse, c’est ton petit machin mignon-.

▬ T’as faim peut-être ?

L’intéressé relève immédiatement la tête lorsque tu l’interpelles. Il grattais la terre pour trouver une quelconque nourriture, certainement. Tu sors des petites pièces métalliques, les lui tends. Le malheureux les gobe sans demander son reste.
Tu en profites pour te remplir l’estomac aussi. Pas en mangeant, non –impossible dans tous les cas, Ghost a tout bouffé, cette saloperie- mais en buvant, une bouteille d'un litre que tu torches quasiment d’une traite. C’est que ça vous assoiffe un homme, ramper sous terre toute une journée. En espérant que ça vaille tout le mal que tu te donnes pour le trouver, ce satané griknot.


Tu gardes un œil attentif sur les environs, alerte au cas où un pokémon ramènerait sa fraise pour interrompre votre gouter improvisé –quoi que t’as plus trop l’âge pour le gouter-. Le calme plat seul vient s’incruster au casse-croute.


Finalement résolu pour prendre un vrai break –le genre qui se compose du manger, du roupillon et du repos en général-, tu te poses contre la paroi froide, t’étalant sur le sol. Pas confortable, je vous l’accorde mais ça te permet un petit instant repos pour toi et tes guibolles, souffler un peu, c'est bien agréable.
Bug semble approuver puisqu’il se blottit contre toi, entre ton bras et ton flanc.

▬ Je pourrai m’amuser en trouvant des nouveaux des surnoms pour vous tous. C’est pas super tout ça.

Bug ne répond que par un bref soupir.

▬ On va méditer ça. J’demanderai à Crystal. Parce que Ghost, c’est pas très innovant pour un pokémon spectre aha.

Un rire nerveux t’échappe. C’est du même niveau que Leviathan pour un leviator. Désormais tu prendras ça un peu plus au sérieux.
Ouais, non, tu ne veux pas refaire quelque chose d'aussi ridicule qu’avec Noodle. Noodle, sérieusement ?

Ta pensée est interrompue par quelque chose, un souffle te chatouillant l’épaule, remontant jusqu’au niveau du cou, puis s'évanouissant plus haut. Tu lèves les yeux, apercevant un polichombre juste au-dessus. Tu te fais silencieux, te demandant si le pokémon t’a vraiment remarqué. Il fouille dans ton sac, ricane d’une manière curieuse –sauf si un branette se planque pas loin- puis continue sa route.

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Six feet under.

Malgré le passage du polichombre, tu as pu taper un petit roupillon, semblant de sieste pour te requinquer. Dix ou quinze minutes, guère plus, avant que Bug ne te réveille. T’as l’habitude de voir sa trogne au réveil –puisque c’est lui qui se charge de remplacer l’alarme censée remplir ce rôle, inutile petite alarme- donc ça te perturbe pas. Tu te lèves, t’étires, lâches un juron ou deux parce que pioncer comme ça, c’est un coup à vous chopper des courbatures –et oui, même pour dix minutes-.
Sac jeté sur l’épaule, te revoilà dans la course au griknot.

Le galekid marche à tes pieds, tranquillement. Il est déjà bien plus calme que Ghost, plus supportable aussi. Tu te surprends d’ailleurs de ce constat en avançant. Le moutard serait devenu sage ? C’est vrai qu’il n’a rien à voir avec la connerie vivante qu’est ton spectrum mais tout de même, il a toujours eu une petite tendance à aller vers la bêtise. Le temps en ta compagnie l’a sans doute rendu plus sage, moins casse-cou.
Durant tout le chemin, tu as l’impression d’être suivi, aussi. Une présence que tu ressens comme celle du polichombre venu te taxer de la bouffe plus tôt. Peut-être croit-il que te suivre lui apportera davantage de nourriture ? Pas sûr. Mais dans tous les cas, tu ne te retournes pas pour vérifier l’identité du stalker -persuadé qu’il ne s’agit pas d’un griknot rien que par l’absence de bruit de pas- intimant à ton galekid d’accélérer le pas pour le semer.

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Six feet under.

Le polichombre n’a pas suivi longtemps. Du moins, c’est ce que tu supposes tandis que cette sensation d’être observé s’atténue, pour disparaitre. Même Bug semble plus tranquille tandis qu’il se promène, quelques pas devant, tout à fait à l’aise dans cet environnement. Tu te demandes s’il ne vient pas d’ici d’ailleurs. C’est ton père qui t’a offert ton premier pokémon –malgré ses réticences et réserves concernant ton désir de devenir dresseur- et il ne s’agissait pas là d’un œuf. Une question à élucidée plus tard, peut être que ta mère est au courant de quelque chose à ce propos. Inutile de demander à ton paternel, il ne te répondra surement pas.

Sur le chemin, tu croises un nouveau mygavolt. Celui-ci semble plus agressif que le premier, te menaçant de quelques gerbes électriques pour que tu t’écartes de son chemin. Pourtant, lorsque Bug lui grogne dessus, le pokémon insecte rabaisse le caquet vous regarde passer en se cachant derrière une poignée de caillous.

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